Inséparables, Avril et sa mère Mado sont aussi très différentes. La fille, à 30 ans, mène une vie parfaitement organisée avec son petit ami, son travail et ses rêves, rangés dans un coin de sa tête. La mère, elle, est une éternelle adolescente, insouciante et imprévisible, installée dans une chambre de l’appartement d’Avril. Lorsque celle-ci annonce qu’elle est enceinte, Mado déchante. Elle est loin d’imaginer qu’elle attend elle aussi un enfant, et que la double grossesse va mettre à rude épreuve leur relation…

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C’est à la fois simple et triste : Telle mère, telle fille est une comédie ratée, plus ennuyeuse et exaspérante que drôle ou touchante. Ramassis de clichés dénués de la moindre imagination, écrite à la truelle jusqu’à alourdir le moindre trait de caractère des personnages, la nouvelle comédie de Noémie Saglio avec Camille Cottin (après Connasse, adaptée de leur série) est un ratage en bonne et due forme. Même la fantastique Juliette Binoche, d'ordinaire irrésistible lorsqu’elle part dans le comique, est parfaitement fade dans ce rôle sous-écrit et sans intérêt. Avec en plus une réalisation profondément lisse et un manque navrant de choix de mise en scène, Telle mère, telle mère est donc un mauvais film, qui saurait à peine contenter celui qui vient chercher quelques rires et sourires.