Après avoir été témoins impuissants de nombreux affrontements entre les Transformers, la majorité des gouvernements de la planète Terre ont décidé de déclarer les robots illégaux, avec une force militaire chargée de les éliminer. Lorsqu’un vaisseau Transformer s’écrase à Chicago, Cade Yeager, accompagné du fidèle Bumblebee, tente de les sauver. L’un des robots laisse alors à l’inventeur un artefact mystérieux. Il ne se doute pas qu’il va devoir affronter Optimus Prime, sous le contrôle d’une force obscure venue de l’espace, et déterminée à retrouver quelque chose caché sur Terre depuis des millénaires…

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Transformers, cinquième. Depuis le premier film en 2007, rien n’a changé, ou presque : malgré ses effets d’annonce, Michael Bay est resté réalisateur de la saga, désormais accompagné de la superstar Mark Wahlberg après la trilogie avec Shia LaBeouf. Avec ses 2h29, ses explosions, ses robots de toutes les couleurs et ses cascades interminables, Transformers : The Last Knight ne réinvente rien : le cinquième opus est une énième variation pyrotechnique de la guerre entre des machins mécaniques énervés, qui détruisent tout sur leur passage pour sauver la Terre et offrir un pop corn movie digne de ce nom. A ce stade, l’amateur du genre qui résiste à cet uppercut sensoriel sera immanquablement satisfait par sa dose, le blockbuster repoussant encore une fois les limites du spectacle et du bon sens (voir la dernière partie du film). Ceux qui, en revanche, étaient exaspérés par les précédents épisodes, devront clairement passer leur chemin pour leur propre bien : The Last Knight ferait passer Bad Boys et The Island pour des films d’auteur muets.