Les chatouilles France 2018 – 103min.

Communiqué de presse

Les chatouilles

Odette a huit ans, elle aime danser et dessiner. Pourquoi se méfierait-elle d'un ami de ses parents qui lui propose de « jouer aux chatouilles »? Adulte, Odette danse sa colère, libère sa parole et embrasse la vie ...

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Commentaires

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CineFiliK

il y a 5 ans

« La poupée qui fait non »

Odette n’est qu’une petite fille quand Gilbert, l’ami de la famille, l’emmène jouer à la poupée dans la salle-de-bains. Ces terribles « chatouilles » dureront des années. Adulte, c’est par la danse qu’elle s’efforce d’oublier et de se reconstruire.

Elle s’appelle Odette, comme le cygne blanc de Tchaïkovski, princesse métamorphe destinée à disparaître. Un message final rappelle qu’1 enfant sur 5 est victime d’abus sexuels. Des chiffres effrayants. Andréa Bescond raconte son histoire afin d’exorciser ses traumas intimes. La douleur d’une enfance v(i)olée. La démolition. La perversité glaçante de l’ogre. L’aveuglement extrême de ses parents. Le déni insupportable de la mère. L’espoir fragile de s’en sortir par la parole et l’amour.

Le sujet et la sincérité de la réalisatrice-actrice sont inattaquables. Mais son concept croisant souvenirs, fantasmes et séances thérapeutiques alourdit l’ensemble. Maladroits, ses élans plus légers, voire comiques, s’écrasent au sol, trop souvent ratés. Brutales et colériques, les scènes de danse ne convainquent pas non plus. L’émotion pointe cependant le temps d’un pardon paternel et lors de cette réconciliation finale entre une fillette innocente et la femme qu’elle est devenue.

6/10Voir plus

Dernière modification il y a 5 ans


vincenzobino

il y a 6 ans

4.5: Se souvenir des (belles) choses
Odette fait partie d'une troupe de danseurs et participe à de nombreuses comédies musicales. Pourtant son enfance n'eut rien d'une comédie : le meilleur ami de son père, Gilbert, lui prodigua quelques chatouilles, d'où un traumatisme amplifié par un silence intérieur. Mais ce silence pourrait être rompu et ses parents, dont une mère la méprisant, tomber des nues.
La voici donc cette attendue adaptation de la pièce éponyme. N'en ayant rien lu au préalable, une question d'ensemble se pose: quelle est la véritable part autobiographique vis-a-vis de Andréa et quel fut le rôle de Manu?
Le but du film n'est nullement d'y répondre mais nous propose une bouleversante consultation psychiatrique sous forme de bilan de vie. Cette séance nous marque au plus profond :
-du dégoût vis-a-vis de Gilbert, tyran de la pire espèce dont les actes nullement montrés ou auditifs marquent davantage
-de la colère vis-a-vis de cette mère indigeste et égoïste qui mériterait une sacrée correction.
-une compassion absolue envers Odette, même si elle n'est pas parfaite, et un regard bouleversant illustré notamment par cette ultime chorégraphie de toute beauté et cette rencontre finale fruit du bilan de vie.
Une performance d'ensemble prodigieuse, particulièrement Karin Viard et Gringe. Un montage magnifique où le réel et le rêve se côtoient, souvent sous forme de souvenirs indélébiles chorégraphiés. Une véritable leçon sans pathos à recommander vivement...Voir plus

Dernière modification il y a 6 ans


Symasa

il y a 6 ans

Film vu en avant-première, il parle d'un sujet grave et sérieux. Très bons acteurs et vraiment bien joué. On devine déjà l'histoire en voyant la bande annonce.
J'ai été très émue


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