Rampage: Big Meets Bigger Etats-Unis 2018 – 108min.
Critique du film
Un gros trip d’action
David Okoye, primatologue, entretient une relation amicale puissante avec George, un gorille d'une intelligence hors du commun. Mais suite à une expérience génétique catastrophique, George se métamorphose en monstre incontrôlable, tout comme un crocodile et un loup, et ils commencent à tout détruire sur leur passage. Okoye décide alors de travailler d'arrache-pied avec une généticienne pour mettre au point un antidote. Pourront-ils empêcher la planète d'être ravagée ?
Avant de devenir un film, Rampage est surtout un jeu vidéo développé sur bornes d’arcade au milieu des années 80. Le but : incarner un monstre gigantesque qu’il s’agisse de George le gorille, Lizzie le reptile géant ou Ralph le loup-garou, et détruire des villes entières tout en résistant aux forces armées pour passer des niveaux.
Dans Rampage : Big Meets Bigger, il n’est pas question d’incarner une seule seconde une des trois bêtes gigantesques. Ici, c’est un autre mastodonte qui est au cœur de l’intrigue : Dwayne « The Rock » Johnson. Après avoir tourné dans San Andreas avec le même Brad Peyton et avoir explosé les compteurs du box-office avec le nouveau Jumanji, l’acteur américain enfile à nouveau son costume de gros bourrin, dénué de sentiments, dénué de caractéristiques propres, de styles vestimentaires ou autres (il porte littéralement la même veste que dans Jumanji)… C’est d’ailleurs sans doute le problème majeur de Rampage puisque son personnage principal est une caricature de la filmographie de Dwayne Johnson, n’apporte rien au long-métrage et apparaît au mieux banal au pire insignifiant.
Heureusement, à l’image du jeu d’origine, Rampage est avant tout un gros trip d’action. A ce niveau, le long-métrage ne déçoit pas un seul instant, bien au contraire même, puisque les scènes de batailles contre les monstres, de rébellion dans l’avion, de poursuites dans la forêt… sont nombreuses. Mieux, elles sont plutôt bien réalisées, le découpage est agréable et Brad Peyton réalise quelques plans séquences étonnamment brillants.
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