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Le réformateur Suisse 2018 – 123min.

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80 Avis des internautes

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Commentaires

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CineFiliK

il y a 5 ans

“Une histoire suisse”

En 1519, le protestant Ulrich Zwingli arrive à Zurich. Principal artisan de la Réforme, il va savoir imposer ses idées nouvelles, au risque de ne pas faire l’unanimité.

Humaniste avant tout, le prêtre revendique une Eglise à hauteur de ses fidèles : que l’on traduise la Bible en allemand pour que le peuple puisse enfin la comprendre ! Cédons à la ville les ors du décorum religieux afin qu’elle prenne en charge les miséreux affamés ! D’ailleurs, rien d’écrit n’interdit de manger de la viande en plein Carême, alors qu’ailleurs on brûle pour de la viande avalée un Vendredi saint ! Autorisons enfin le mariage des prêtres afin d’éviter les enfants illégitimes… Des principes révolutionnaires à l’époque, dont certains feraient encore aujourd’hui débat, 500 ans plus tard.

Ce film sage et appliqué donne une figure moins austère au penseur helvétique et modernise son discours. Manque de moyens ou choix délibéré, la mort violente du héros sur le champ de bataille n’est pas montrée. Elle aurait pu rendre hommage une dernière fois à la parole de l’homme et son importance sur ceux qui l’ont entendue.

6/10Voir plus

Dernière modification il y a 5 ans


vincenzobino

il y a 5 ans

2.5: Les yeux d’Anna
Zurich, 1510: Ulrich Zwingli catholique désire épouser Anna, ce que sa religion et son statut d’homme d’église interdit. Passant outre ce règlement moral il fonde un foyer familial mais les Habsbourg ne l’entendent pas de cette oreille.
Le voici donc le succès suisse alémanique enfin chez nous. Il y avait une certaine volonté de connaître Zwingli ainsi que l’attente d’une certaine critique sur ces méthodes. Je reste sur ma faim.
Pour pouvoir vibrer ou du moins vivre un film, il me faut éprouver une certaine empathie. Et malheureusement, Anna représente l’unique source d’identification possible. Zwingli, je voulais en savoir plus sur lui, vivre un biopic de son enfance à sa volonté amoureuse de défier le pouvoir alors en place. Le traitement de Ulrich, si l’on ne connaît pas son existence, laisse à quai.
L’autre souci totalement personnel est l’absence de points de vues historiques et je n’ai pu m’empêcher à de multiples occasions de penser à Braveheart qui traitant d’un point d’Histoire totalement différent avait ce point commun de la Foi. Et la où Mel Gibson réussissait à me choquer et me marquer, Haupt me laisse au pied du bûcher, malgré de très beaux décors et costumes.
A vous de voir...Voir plus


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