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Brésil, dans un futur proche. Joana et son mari, Danilo, se déhanchent sur le son des synthétiseurs lors d'un concert pop. Sur l'un des écrans apparaissent en police néon les mots 100% Jésus. Amour. Dieu. Joana est croyante, mais son couple sans enfants représente un problème, car il ne correspond pas à l'idéal familial encouragé par l'État. Avec l'aide du groupe religieux «Divino Amor», le couple espère réaliser son rêve de progéniture, l'incarnation de l'amour de Dieu. Pour ce faire, le groupe prêche non seulement la Bible, mais aussi des rituels sexuels insolites, censés aider les couples à atteindre le but ultime. Dans un monde fait de «fast prayers» dans des églises drive-in et de scanners corporels dans chaque bâtiment public, la foi reste l'unique sanctuaire inviolable. Et lorsque Joana fait l'objet d'un miracle, personne ne la croit. Le réalisateur Gabriel Mascaro, maître d'une nouvelle génération de cinéastes brésiliens, présente, avec DIVINO AMOR, un drame dystopique mais d'actualité qui séduit par ses images poétiques et sa bande-son des années 80.

[Text: Zurich Film Festival]