Fast & Furious: Hobbs & Shaw Etats-Unis 2019 – 136min.
Critique du film
La version super-héros de Fast & Furious
Après huit films, Fast & Furious : Hobbs & Shaw est le premier spin-off écrit spécifiquement pour Dwayne Johnson et Jason Statham. Leur rivalité, bigrement divertissante dans le huitième volet, était certainement le point d’orgue de la franchise. Ici condensée dans un seul et même film, la voilà décuplée, exacerbée, tant dis que l’histoire s’emballe et accueille des éléments de science-fiction.
A Londres, un virus extrêmement mortel, et capable de décimer les êtres “faibles” (ou non modifiés), doit être volé par les hommes de main d'une organisation qui tente d’assurer la survie de leur espèce. Mais une agente du MI6 semble s’en être emparé. L'Américain Hobbs et l'Anglais Shaw sont alors recrutés et pourchassent la jeune femme, mais très vite ils découvriront le pot aux roses. Une course-poursuite est lancée, alors que les deux rivaux s’allument de punchlines à n’en plus finir.
Au fond, Fast & Furious : Hobbs & Shaw est l'archétype du buddy movie standard, comme on en voit depuis les années 1980, mais l'action y est tellement exubérante, complètement hermétique et cinétique, qu’elle caractérise assez bien la franchise dans laquelle elle s’inscrit, en plus de nous servir une énième histoire à dormir debout. Une impression confirmée par le personnage d’Idris Elba, autoproclamé "Superman noir", un surhomme aux facultés décuplées, cybernétiquement modifié façon L'Homme qui valait trois milliards, avec une force et des capacités accrues. Tellement audacieux que la chose en devient risible, d’ailleurs nous avons ri, délibérément, involontairement, plusieurs fois même.
Aidé par le personnage d’Idris Elba, la franchise s’offre donc une percée dans le monde des super-héros, accompagnée par les performances de Statham et The Rock, il faudra le voir tenir en haleine un hélicoptère à l’aide d’une simple chaîne. Dwayne aussi a de la ressource, et la franchise est plus que jamais branchée super-héros. Super-héros, certes, et le tout est mêlé à une parodie de James Bond, l'organisation Eteon nous rappelle Spectre, en plus de son leader qui partage un sombre passé avec Hobbs (sans doute pour la suite au cinéma). Risible, extravagant, léger et dément, Fast & Furious : Hobbs & Shaw se retrouve finalement beaucoup plus divertissant que n'importe quel autre film de la franchise. Parce que l'action est bombastique, et l'humour aussi.
Votre note
Commentaires
Pas grand chose à voir si ce n'est de l'action et encore de l'action. Mon premier FAST&FURIOUS et c'est le 8ème de la série.... Quelques dialogues amusants, une histoire invraisemblable, bref je n'irai certainement pas voir le 9ème. (F-30.08.19)
Enfin une relance de la saga F&F, un nouveau souffle qui fait du bien.
Vous devez vous identifier pour déposer vos commentaires.
Login & Enregistrement