Les Traducteurs Belgique, France 2019 – 105min.

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Commentaires

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CineFiliK

il y a 4 ans

“Des livres et moi”

L’éditeur Eric Angstrom est très fier d’avoir obtenu le manuscrit du dernier tome de la trilogie à succès Dedalus. Pour éviter tous risques de fuite, il réunit dans le bunker luxueux d’un manoir les neuf traducteurs en charge des versions étrangères, les contraignant à travailler simultanément sous haute surveillance. Quand un hacker menace de diffuser les premières pages du livre sur Internet, il se persuade que le coupable ne peut être que l’un d’eux.

La mise en place intrigante laissait espérer un huis clos retors digne d’Agatha Christie. D’autant plus que le rôle ingrat dévolu au traducteur, ajouté au pouvoir de celui qui maîtrise les langues, aurait pu susciter véritable réflexion et scènes réjouissantes. Hélas, le scénario se perd rapidement dans des élans d’incrédibilité qui le rapprochent du ridicule – pour transporter son trésor littéraire, Lambert Wilson choisit le métro. Quant au casting international, tous ne sont pas si à l’aise dans la langue de Molière nécessitant parfois quelques sous-titres. Prisonnier malgré lui de ce sous-sol en compagnie de personnages si proches de la caricature, le spectateur ne peut que s’exprimer : « Des livres et moi ! ».

4.5/10Voir plus

Dernière modification il y a 4 ans


Eric2017

il y a 4 ans

Un excellent polar français avec un Lambert Wilson tout à fait à la hauteur de son personnage. Ce huis clos m'a fait pensé au 10 petits nègres où tous commencent à se soupçonner, voir même jusqu'à s'entretuer, mais...... Grande différence, le final est vraiment époustouflant. (G-02.02.20)


vincenzobino

il y a 4 ans

3..5: Le temps perdu
Eric est un éditeur sous pression : le dernier tome de la trilogie Dedalus, le phénomène littéraire actuel vient d’être écrit par son auteur et il est temps de le traduire en plusieurs langues : un groupe de traducteurs/traductrices est réuni dans un château en huis-clos avec interdiction de communiquer. Pourtant un hacker parvient à enfreindre la sécurité et exige que Eric verse une rançon sous peine de parution internet de cet opus.
Le voici donc cet intrigant thriller sur les aléas de l’édition. Une étrange bande-annonce m’incita à tenter l’expérience. Elle s’avère assez inégale mais non une perte de temps.
Un incendie ouvre le film: en tenant compte de la bande-annonce, l’on se retrouve interloqué et se demandant : comment peut-on commencer par la fin? Et la perte de temps, on est pas loin de la ressentir durant la première heure : interprétations forcées (mais au final justes), style et photographie quelque peu hachés et une impression de déjà percer le mystère. À tort
Car effectivement Roinsard, dont je débutais la filmographie avec cette apparente critique de l’édition, s’en contrefiche littéralement : il nous offre la personne coupable de l’acte assez rapidement le croit-on, mais joue avec le temps chronologique pour finalement nous surprendre sur la véritable motivation de l’attaque, qui s’avère le fait marquant.
En éditeur dictateur, Wilson est parfait de même que Olga Kurylenko qui semble jouer un rôle dans cette énigme. La bande-son est tout à fait prenante et mon titre trouve sa référence sur la révélation finale : ni les victimes, ni les coupables n’auront perdu leur temps, de même que les acheteurs étant déjà mis au parfum de cette enquête sordide constituant la trilogie littéraire.
Quel dommage que cette entame inégale mais l’expérience se laisse voir...Voir plus


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