After - Chapitre 2 Etats-Unis 2020 – 105min.
Critique du film
La romance inutilement vulgaire
Le second chapitre de After est à peu de chose près l’une des romances les plus atroces et bêtifiantes jamais produites. Un ramassis d’inepties au casting inexistant.
Adapté des romans d’Anna Todd, le second chapitre d’After (re)met à l’épreuve nos 2 amoureux. Tessa (Joséphine Langford) et Hardin (Hero Fiennes-Tiffin) tentent de recoller les morceaux de leur relation. Dieu que c’est complexe. Rien ne sera simple, puisque le «beau» Trevor (Dylan Sprouse) pose problème dans cette équation amoureuse délicate.
Mais que c’est compliqué d’aimer quand on est des adolescents. After We Collided convoque les remous toxiques d’une romance passionnelle. Alors que Tessa est stagiaire dans une grosse boîte et désormais une vraie «working girl», Hardin traine son spleen dans sa bagnole, à nager au milieu des cadavres de bouteilles d’alcool. Il est tellement «badass» qu’il va se faire tatouer le bras - un fil barbelé pour prouver tout son tourment intérieur. Pas de doute, c’est la déprime. Impossible pour lui de digérer la trahison écrasante qu’il fait subir à Tessa.
Après la découverte de l’extrême faiblesse narrative, place aux différentes parties de jambes en l’air pour combler le néant. L’alchimie entre les 2 ne joue pas du tout, tant sensuelle que physique. Disons que c’est surtout lié à 2 acteurs mal dirigés, et qui inévitablement deviennent mauvais. Alors pourquoi ne pas amener un petit grain de sel dans cette relation tortueuse. Et voici Trevor et son côté chic-coincé. L’exact opposé de son ancien copain pour la belle Tessa. Mais que faire? Le film va tourner autour de ce triangle amoureux pour faire saliver les fans en fusion.
Difficile de rester investi dans une œuvre qui ne fait qu’émettre la dimension physique d’une relation, délaissant la face douce et sentimentale d’un couple - la sève même d’un amour profond. Cette toxicité latente démontre le côté empoisonné du partage exclusivement physique. Le sexe ne fait pas tout, heureusement. Alors pendant 100 minutes, vous avez la gravure d’une relation presque abusive, mal encapsulée dans un récit qui démontre l’étrange pression qui règne sur Tessa. After We Collided frôle la répugnance. Tout y est orchestré pour démontrer les couches successives d’une relation qui n’a rien d’amoureuse, mais plus d’une possession malsaine. Aimer n’est pas posséder, c’est bien connu.
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