Halloween Ends Etats-Unis 2021 – 120min.
Critique du film
Clap de fin?
Cela paraissait impensable… David Gordon Green l’avait pourtant promis dès la reprise de la franchise en 2018. Nous y voilà, et la saga créée en 1978 par John Carpenter s’éteint à nouveau.
Voilà quatre ans que Laurie Strode (Jamie Lee Curtis) profite d’un peu de répit depuis les évènements éprouvants d’Halloween Kills. Avec sa petite fille Allyson (Andi Matichak), elles se sont établies à Haddonfield dans une charmante demeure. Laurie tente d’écrire ses mémoires, et Allyson prend du grade à l’hôpital. Et alors qu’un drame s’abat sur un certain Corey (Rohan Campbell), le spectre de Michael Meyers est en passe de refaire surface, une dernière fois!
«This is the End» chantait Les Doors, et nous y voilà, irrémédiablement, à la fin de cette trilogie entamée en 2018. Halloween Kills était certainement le chapitre le plus profond de David Gordon Green, Hallowen Ends en sera une aimable conclusion. Une porte de sortie où se croisent le burlesque de Danny McBride (coscénariste) et le gore inhérent à la franchise. Devenant presque le «Scary Movie» de la saga Halloween, l’humour se met au service d’un mythe qu’il semblait impossible d’enterrer, et pourtant.
Quitte à inventer un énième monstre avant la fin, quitte à frôler l’esthétique de comics (on pense à «Black Hole» et «DC»), quitte à être trop kitch, trop mièvre, trop explicite, trop prévisible; David Gordon Green s’en est donné à cœur joie. Avec des airs de long métrage hybride, à la fois troisième chapitre et capable de vivre seul, le long-métrage ratisse large, mais embrasse le genre avec une dévotion contagieuse. Enfin, notons que la saga s’est éteinte en préservant le mythe Michael Meyers. Une prouesse scénaristique qui nous rappelle combien cette trilogie a toujours été le fruit d’une admiration indéfectible pour l’œuvre de Carpenter et Debra Hill.
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Commentaires
Encore un volet inutile d'une saga classique. Le film explore un concept qui aurait été intéressant en enlevant Michael Myers de l'équation qui, après tout, n'as pas une grande présence à l'écran et dont le "body-count" n'a jamais été aussi médiocre.
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