House of Gucci Canada, Royaume-Uni, Etats-Unis 2021 – 158min.
Cineman Movie Charts
Votre note
Commentaires
Ennuyeux et trop long ce dernier « long » métrage de Ridley Scott. Bien filmé, bien rythmé pourtant, arborant une belle brochette d’acteurs, le film est très certainement plombé par l’accent italien surfait, imposés aux acteurs (et aux spectateurs), qui devient particulièrement risible et fatigant dans la bouche de Jared Leto, parfaitement méconnaissable. Lady Gaga est magnifique et Adam Driver très convaincant. mais leur prestation ne suffit pas pour sauver le film.… Voir plus
Quand Patrizia rencontre Maurizio, la sémillante brunette devient soudainement très entreprenante à l’énoncé du nom de famille d’un jeune homme réservé. GUCCI. Plus qu’une marque, un empire qu’elle va bien vite régenter.
Mensonges, luxe, sexe et trahisons. Comme un petit air de dynastie perdue. On peine à croire à la véracité des faits pourtant avérés. La fin nous la rappelle de manière claire et succincte.
Dans le rôle de la venimeuse Cléopâtre, Lady Gaga est époustouflante de justesse et de maîtrise. Ses regards énamourés sont d’autant plus chaleureux qu’ils côtoient les ors quant à sa rage elle s’embrasera jusqu’à faire brûler d’autres canons que ceux de la mode.
Adam Driver campe un jeune homme à l’évolution forcée. Un héritier dont l’éminence grise reléguera l’intégrité comme la feuille d’or des mocassins de la marque; au talon; foulée puis flouée. Gucci deux G non salvateurs pour un film piquant de Ridley Scott. A préconiser.… Voir plus
Mensonges, trahisons, soif d'argent et de luxe ce film racontant la véritable histoire de la famille Gucci est vraiment incroyable. Tout commence par une probable vraie histoire d'amour et qui au fur et à mesure devient une histoire dont l'intérêt est purement et uniquement basé sur l'argent. Patrizia Gucci fut Condamnée pour l'assassinat de son mari à 29 ans de prison, puis ramenée à 26, elle sort en 2016 après 18 ans d'incarcération. Un casting excellent avec un petit plus pour Jared Leto. Sinon tous les autres sont au top ! (G-26.12.21)… Voir plus
“Victimes de la mode”
A l’occasion d’une soirée festive, Patrizia rencontre Maurizio, héritier de la prestigieuse maison Gucci. C’est certain, il sera son homme, à la vie, à la mort.
Lors du bal masqué, à l’inverse du conte de fées, c’est Cendrillon qui court après le prince fuyant peu avant minuit par crainte d’être changé en crapaud. Mais la fausse Liz Taylor sait comment épouser un millionnaire. Déception, le fils à papa manque de charisme et n’a guère d’ambition, trouvant le bonheur dans le nettoyage de camions. Hors de question pour la mante religieuse qui, plutôt qu’être heureuse sur une bicyclette, préférera pleurer dans une Rolls.
Jamais là où il est attendu, Ridley Scott s’intéresse aujourd’hui aux victimes de la mode et semble s’en amuser. Sous l’œil caustique de sa caméra, l’opéra shakespearien anticipé devient un soap plutôt risible. Si l’on baise en éructant La traviata, c’est George Michael que l’on écoute pour se jurer « fidélité ». Dans un italo-anglais plus qu’appuyé, les comédiens surjouent leur malheur avec délectation. Dindons de la farce, Al Pacino et le méconnaissable Jared Leto en sont réduits à devoir payer et laver à la main les pots cassés. Malgré ce second degré bienvenu, ces pauvres riches laissent de marbre. Le « risky family business » des Gucci n’est qu’un bûcher funèbre consumant des âmes viles. Luxe, drame et vanité.
(6/10)… Voir plus
Dernière modification il y a 2 ans
Vous devez vous identifier pour déposer vos commentaires.
Login & Enregistrement