Mission: Impossible - Dead Reckoning Partie 1 Etats-Unis 2021 – 163min.
Critique du film
Rien n'est vraiment impossible
Tom Cruise est de retour avec le septième épisode de sa saga «Mission: Impossible» initiée en 1996. Un blockbuster estival divertissant qui mise avant tout sur des cascades toujours plus audacieuses.
Pour sa nouvelle mission, l’agent Ethan Hunt (Tom Cruise) doit mettre la main sur une clé qui ouvre le code source d’une arme pilotée par une IA. Cette entité consciente a développé une sensibilité fallacieuse et s'introduit dans tous les systèmes numériques du globe. Pour empêcher ce superordinateur de détruire le monde, Hunt, aidé de Benji (Simon Pegg) et Luther (Ving Rhames), et d’une pickpocket (Hayley Atwell), prépare une mission qui l’emmènera à travers le globe. À sa grande surprise, cette IA collabore étroitement avec Gabriel (Esai Morales), un personnage ressurgit du passé de Hunt.
Tom Cruise retrouve le réalisateur Christopher McQuarrie pour une troisième collaboration et la familiarité entre la franchise, l'acteur principal et son cinéaste est palpable. Septième volet de la saga initiée par Brian De Palma en 1996, «Mission: Impossible - Dead Reckoning Partie 1» dévoile une action minutieusement chorégraphiée, des cascades à donner des sueurs froides et s’inspire des vertiges de notre société : l’émergence des intelligences artificielles et notre dépendance à la technologie.
La franchise s’actualise, une bonne chose, toutefois le scénario ne saura véritablement convaincre et reste aussi obscure que le titre du film. «Dead Reckoning» (ou Navigation à l'estime en français) renverrait (merci Wikipedia) à la localisation d'un objet en mouvement sur la base de sa dernière position connue. Une intéressante notion illustrée dès l’ouverture avec ce sous-marin qui se déplace dans les eaux troubles et glacées de l'Arctique. Pourtant, rien n’y fera. Même le néanmoins sympathique Esai Morales, et sa voix de velours dans le rôle de l’antagoniste, ne parvient pas à créer un impact suffisant pour justifier les cauchemars récurrent de Hunt et être ainsi la raison qui l’aurait poussé à rejoindre le département secret IMF de la CIA.
Mais, en définitive, «Mission: Impossible Dead Reckoning Partie 1» livre exactement ce que Tom Cruise avait à offrir. Un solide divertissement et des sensations fortes pour une soirée d'été au cinéma.
(traduit de l'allemand)
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Commentaires
Crapouillet
Rédigé il y a 1 an
Bon film haletant et réussi dans ses effets spéciaux.
Eric2017
Rédigé il y a 1 an
J'y suis retourné pour le voir en VO et bien que je ne parle pas l'anglais, ce film reste phénoménal. On ne s'ennuie pas une minute. Si on aime la série, on sera enchanté de cet opus !
(F-27.07.23)
CineFiliK
Rédigé il y a 1 an
“La menace fantôme”
Se croyant attaqué, un sous-marin russe tire un missile avant que celui-ci ne se retourne contre lui. L’ennemi est invisible et constitue une arme surpuissante que convoitent tous les services secrets du monde. Missionné pour retrouver la clé qui commanderait l’algorithme, Ethan Hunt va devoir affronter les fantômes de son passé.
Le septième art n’a jamais redouté l’anticipation. L’intelligence artificielle, grande inconnue contemporaine, devient à l’écran plus explosive qu’une bombe nucléaire. Entre HAL et Sauron, l’Entité virale sait tout, voit tout et contrôle tout. Sous ses ordres, un certain Gabriel, ange de l’Apocalypse que semble reconnaître Hunt. Pour tenter d’y échapper, il faut ressortir vieux satellite de la guerre froide et machines à écrire, puis naviguer à l’estime.
« Tom Gun » dégaine plus vite que son nombre. Après avoir sauvé l’industrie du cinéma avec ses avions de chasse, le voilà à nouveau sur le ring, prêt à relever un autre défi : IMF contre IA, que le combat commence. Plus excitant que dans Fall out, cet affrontement nous entraîne du désert d’Abu Dhabi à Venise, en passant par la ville éternelle pour un jeu de casse automobile très amusant dans les ruelles romaines, le tout en costume trois pièces. Quelle classe ! Complètement fou, un saut en parachute d’une falaise norvégienne pour atterrir en Autriche dans un wagon de l’Orient-Express. A l’arrivée, l’indestructible sexagénaire n’est-il pas devenu plus robotique que la machine ? Demeurent néanmoins les sentiments. L’humour, l’amour et l’amitié permettront-ils à Ethan de s’en sortir vainqueur ? A ne découvrir que prochainement, car cet épisode de 163 minutes dure plus que de raison, au point d’exiger une suite. L’inflation aujourd’hui n’épargne décidément plus rien.
(7/10)… Voir plus
Dernière modification il y a 1 an
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