Film d’animation aux bestioles poilues et adorables, «Petit Panda en Afrique» est un véritable périple du bestiaire africain. Derrière ce prétendu voyage, un scénario rudimentaire qui fait du long-métrage un divertissement peu convaincant face à la concurrence estivale élevée.

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En Asie, le petit panda Ping s’épanouit au sein d’une famille aimante. Un jour, il fait la rencontre de Jielong, une dragonne de son âge qui devient rapidement sa meilleure amie. Alors que les deux créatures s’amusent, Jielong est kidnapée par un crocodile et un singe qui l’embarquent sur un navire. Le courageux Ping décide alors de tout mettre en œuvre pour sauver sa camarade, promise au Roi de la jungle.

Chaque année, la saison estivale est propice aux sorties destinées au jeune public. L’année 2024 n’est pas en reste. Le blockbuster «Moi, moche et méchant» a livré son quatrième épisode, le chat paresseux «Garfield» était aussi de la partie. «Petit Panda en Afrique» - qu’il ne faut pas confondre avec la saga «Kung Fu Panda» - apparaît donc comme un outsider. Alors, en quoi le film de Richard Clauss et de Krasten Killerich est-il original dans ce panel?

Il faut bien le dire, on peine à trouver dans cette quête de l’amitié une véritable inventivité. Les images modélisées sont peu convaincantes pour leur année de production et la multitude d’animaux rencontrés par Ping se transforme en succession de plans sans réel intérêt. L’ennui remplace rapidement la curiosité. Le petit roi lion est quant à lui flanqué d’un oncle maléfique, mais le clin d’œil au classique de Disney ne constitue, à aucun moment, la seule référence exploitée du film.

Attribuer la parole à des bêtes mignonnes ne fait pas tout. Le film n’a pas d’âme et toute la vacuité du scénario tenant dans une phrase ne laisse pas de doute. «Petit Panda en Afrique» manque d’accomplir un récit d’apprentissage abouti et divertissant… Et par la même occasion, de se glisser dans le top des films de l’été.