La Nonne : La Malédiction de Sainte-Lucie Etats-Unis 2023 – 110min.

Critique du film

L’épouvante sans frisson

Peter Osteried
Critique du film: Peter Osteried

La religieuse maléfique fait son grand retour et sème la désolation. «La Nonne : La Malédiction de Sainte-Lucie» perpétue l’héritage du film issu de l'univers «Conjuring», sans toutefois innover de façon notable.

Si Sœur Irène (Taissa Farmiga) avait jadis survécu à sa dernière confrontation avec Valak (Bonnie Aarons), il semble que le démon n'ait pas été complétement vaincu. Au contraire, celui-ci aurait trouvé le moyen de voyager à travers l'Europe, en quête d'un puissant artefact, tout en cherchant à éliminer les membres du clergé. La nonne démoniaque est désormais nichée dans un pensionnat en France dont les élèves deviennent bientôt les nouvelles victimes. Sœur Irène est à la poursuite du démon.

«La Nonne : La Malédiction de Sainte-Lucie» a déjà rencontré un franc succès outre-Atlantique et l'on peut raisonnablement penser que celui-ci s'appuie sur l’engouement d’un jeune public. Au cours des dernières années, voire décennies, les plus rodé.e.s à l’exercice ont apprécié bien des œuvres sur les démons et l’exorcisme, et rien de bien nouveau ne viendra les surprendre ici. Telle est la malédiction de ce film dont la durée s'étire sur près de deux heures. Réalisé par Michael Chaves (déjà derrière «La Malédiction de la Dame blanche» en 2019 et «Conjuring : Sous l'emprise du Diable» en 2020), «La Nonne : La Malédiction de Sainte-Lucie», ne ravira certainement que les novices du genre, tandis que les plus férus de l’horreur pourront, tout au plus, se réjouir d’une mise en scène léchée et pleine de charme.

Certes, l'histoire de la nonne se développe davantage, mais elle demeure relativement anecdotique. Au lieu de cela, les auteurs ressassent une recette qui avait déjà fait ses preuves dans le précédent volet. Si ce dernier avait d’ailleurs su vous convaincre, il y a de fortes chances pour que celui-ci vous plaise également. Mais au final, le long métrage, ronronne et barbote péniblement. Le personnage de la Nonne est exploité à outrance, et l'homme-chèvre, qui est probablement l'incarnation du Diable, se révèle plus grotesque que véritablement effrayant. Notons par ailleurs que dans l'univers horrifique étendue de «Conjuring», il existe de bien meilleurs films (et d’autres du même acabit). En somme, c’est une amère déception.

(Traduit de l’allemand)

19.09.2023

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Commentaires

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georges511

il y a 1 an

Renvoyez plutôt L'EXORCISTE ça c'est du savoir faire et en plus old school 💪💪💪💪💪💪


georges511

il y a 1 an

Rien à sauver, de la GROSSE D'AUBE
le producteur James wan a été beaucoup plus inspiré.

Juste une monstre pub dégueulasse qui glorifie l'église alors que cette (Institution) est la 1re cause de guerre au monde.

NAUSÉABOND RIEN À SAUVER
A FUIR COMME LA PESTE NOIRE

Malheureusement je ne peux pas mettre moins que 1 étoile, dommageVoir plus


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