Grand final de la trilogie, «Venom : The Last Dance» déploie un ennemi plus dangereux que jamais. Porté par un excellent Tom Hardy, lumière sur «Venom : The Last Dance».

Galerie de photos

Autrefois, la sombre divinité Knull avait été emprisonnée par les symbiotes sur la planète Klyntar. Aujourd’hui, elle entrevoit une opportunité pour se libérer et envoie ses chasseurs symbiotes sur Terre pour capturer Venom qui n’est autre que la clé de sa libération. Ainsi, Eddie Brock (Tom Hardy) doit prendre la fuite pour échapper à la bête et épargner l’univers du chaos. Mais comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, ils sont aussi traqués par des soldats à la solde d’une organisation secrète dans laquelle plusieurs symbiotes sont retenus prisonniers.

Pour ce troisième volet, «Venom : The Last Dance» monte encore d’un cran et dévoile un film si grandiose et gorgé d’action, qu’il en arrive même à frôler l’absurde. La faute aussi à une intrigue bigrement simpliste, dans la veine des œuvres précédentes, et qui, à défaut de faire sens, était au moins divertissante. Sous la coupe de la britannique Kelly Marcel, en charge du scénario et de la réalisation, une chose est certaine, Venom troisième du nom, ne fait pas les choses à moitié. La bestiole se transforme en effet en un cheval extraterrestre, en bateau, et autres créatures abracadabrantesques, sans oublier une scène de danse sur «Dancing Queen». Bref, l’heure est à l’excentricité.

Sans jamais se prendre au sérieux, le film raconte une histoire épique dont l’ampleur narrative se déploie jusque dans l’enthousiasme perceptible de Tom Hardy à l’écran (lui qui prête également sa voix à son double). Si «Venom : The Last Dance» se conclut de manière plutôt définitive, Tom Hardy ayant annoncé qu’il ne souhaitait plus incarner Venom, une scène post-générique laisserait entrevoir l’idée d’un quatrième opus. Affaire à suivre!

(Traduit de l'allemand)