Deadpool & Wolverine Etats-Unis 2024 – 127min.

Communiqué de presse

Deadpool & Wolverine

Un Wade Wilson apathique trime dans sa vie bourgeoise. Ses jours en tant que mercenaire moralement flexible Deadpool sont derrière lui. Lorsque son monde natal est frappé par une menace existentielle, Wade doit enfiler à nouveau son costume à contrecœur, accompagné d'un Wolverine encore plus réticent.

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CineFiliK

il y a 1 mois

“Le loup et l’idiot”

6 ans après avoir échoué à intégrer la troupe des Avengers, Wade Wilson, devenu vendeur de voitures familiales, croit en une seconde chance. L’organisation TVA est prête à l’engager dans un autre espace-temps que le sien qui est voué à disparaître depuis le décès de son personnage pivot Wolverine. Seule solution pour sauver ses amis, ressusciter la bête.

Voilà l’argument scénaristique trouvé par les petites mains d’Hollywood pour associer Deadpool à un X-Men déjà mort dans un épisode précédent. Rien de convaincant dans ce tour de passe-passe. L’antihéros a beau se moquer du multivers, clé de voûte commerciale de l’entreprise Marvel, il y plonge sans réfléchir. Ainsi, voit-il débarquer dans son monde une panoplie d’avatars à faire rougir les compagnons de Spider-Man, nouvelle génération. Autre sensation de déjà-vu, le Vortex n’est qu’un plagiat désertique de Mad Max et ses routes en furie. Entre la Twentieth Century-Fox et la Tour CN, s’y retrouvent les rebuts des grands studios comme Blade et Elektra. Daredevil a lui déjà disparu dans les bras d’une autre. Quand débarque l’homme de la situation, Captain America ! Erreur grossière, ce n’est que le « fantastique » Johnny Storm, alias la Torche humaine. Les deux rôles étant tenus par le même Chris Evans, la confusion est pardonnable et le gag absolument excellent pour celles et ceux qui ont fait MCU en seconde langue. Ainsi, faut-il s’accrocher pour saisir tous les clins d’œil parsemés par la franchise méta qui se sauve de l’ennui explosif des films du même genre par son humour et son autodérision dévastateurs. Voir le mercenaire en combinaison déchiqueter ses premiers ennemis à coups d’os en adamantium pur sur la chorégraphie iconique du Bye, Bye, Bye de *NSYNC déridera le public qui a la réf’. Tout comme le duel dans une voiture entre le loup et l’idiot, deux immortels. Enfoncer encore et encore ses lames dans le corps adverse au son du « greasy » You’re the one that I want ne laisse aucun doute sur la tension sexuelle qui règne dans l’habitacle. Jusqu’au sacrifice final de ces messieurs messies, unis main dans la main sur la sulfureuse prière de la Madone. Pour le meilleur et pour le rire.

(6.5/10)
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Dernière modification il y a 1 mois


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