Making Of Belgique, France 2024 – 119min.

Communiqué de presse

Making Of

Le célèbre réalisateur Simon travaille à un nouveau film qui raconte le combat d’ouvriers pour sauver leur usine. Mais le tournage ne se passe pas comme prévu. Lorsque la productrice Viviane menace de couper le budget, toute l’équipe se met en grève. Et puis Alain, le personnage principal du film, se comporte comme un idiot égocentrique. Comme si la situation était le fruit d’un scénario incongru. À tel point que le MAKING OF finit par fournir une meilleure histoire que le film lui-même. Le réalisateur Cédric Kahn porte un regard critique et plein d’humour sur les défis quotidiens d’un tournage, rendant ainsi hommage au cinéma et à ceux qui le font exister.

Votre note

Commentaires

Vous devez vous identifier pour déposer vos commentaires.

Login & Enregistrement

CineFiliK

il y a 9 mois

“Coupez !”

Simon débute le tournage d’un nouveau film contant le sauvetage désespéré d’une usine par ses employés. Premières prises, premières galères.

Déterminé au volant de sa voiture bélier, Jim fonce dans le grillage pour l’exploser. Les gardes de la sécurité tentent d’arrêter le véhicule en le cernant. Sous une pluie battante, une nuée d’ouvriers en colère se jette sur eux. Leur objectif, reprendre à tout prix leur entreprise spoliée. Coupez ! Tout ça n’est que du cinéma.

Nous avions quitté Cédric Kahn au sommet, concentré sur le procès de Pierre Goldman, huis-clos à la mise en scène et à l’interprétation remarquables. Virage à 180 degrés qui, sur le papier, nous promettait une comédie méta sur les coulisses magiques du septième art. Caprices d’une star autolâtre – Jonathan Cohen plus Hanouna que jamais –, jeune première capable de lui faire de l’ombre, producteurs lâches et véreux, équipe dévouée, figurants investis, le cocktail aurait pu être une explosion d’humour caustique et bien senti confrontant la solitude du cinéaste-créateur et l’esprit collectif de sa brigade aux vicissitudes du système financier. Si l’on sourit parfois face aux péripéties endurées par Denis Podalydès, alter-ego du réalisateur, ses peines de cœur ralentissent l’action, tout comme l’histoire amoureuse entre l’héroïne et un cameraman plein d’avenir chargé du making of. L’ambiance espiègle espérée se dilue dans une « grisouille » douce-amère, mettant en parallèle le combat des prolétaires et celui de la troupe malmenée. Universelle est la lutte des classes. A l’image d’un Simon astreint par le budget, Cédric Kahn aurait gagné en efficacité en acceptant de sabrer son scénario.

(6/10)Voir plus

Dernière modification il y a 9 mois


Autres critiques de films

Gladiator II

Red One

Venom: The Last Dance

Emilia Pérez