Pas de vagues Belgique, France 2024 – 92min.

Communiqué de presse

Pas de vagues

Julien est professeur au collège. Jeune et volontaire, il essaie de créer du lien avec sa classe en prenant sous son aile quelques élèves, dont la timide Leslie. Ce traitement de faveur est mal perçu par certains camarades qui prêtent au professeur d'autres intentions. Julien est accusé de harcèlement. La rumeur se propage. Le professeur et son élève se retrouvent pris chacun dans un engrenage. Mais devant un collège qui risque de s'embraser, un seul mot d'ordre : pas de vagues !

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Commentaires

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Kino

il y a 5 mois

Excellent thriller. L'action démarre tout de suite et la tension ne baisse pas d'un cran tout au long du film. Le scénario tracé au cordeau est au service d'une histoire glaçante, celle d'une accusation injuste qui se referme sur un prof des écoles quoiqu'il fasse, tel du sable mouvant. A recommander, 4/5Voir plus


CineFiliK

il y a 5 mois

“Un métier dangereux”

Professeur débutant dans un collège en banlieue, Julien espère créer du lien avec ses élèves. Mais quand la réservée Leslie dénonce un comportement tendancieux de sa part, ses aspirations et sa personne sont remises en cause.

L’astéisme ou l’art de complimenter l’autre en le blâmant. Sur l’analyse de la rose poétique de Ronsard, maître Julien s’y essaie et fait rougir une mignonne parmi son public. De quoi déclencher l’ironie bruyante de ses camarades sur les premières notes hivernales de Vivaldi. Pas de vagues lui fait comprendre le proviseur, alors que c’est une déferlante qui va s’abattre sur l’ambitieux qui rêvait juste de changer la vie de celles et ceux censés l’écouter.

Il y a peu, Thomas Lilti considérait l’enseignement comme un métier sérieux. Le qualifier de « dangereux » serait ici recevable. Adapté d’une mésaventure vécue par le réalisateur lui-même, le film conte la chute d’un idéaliste impliqué et maladroit qui s’écrase sur les murs dressés par l’administration, la police, les élèves et leurs parents. La classe devient une masse broyant toute autorité par ignorance ou provocation. Seul face au groupe, déconsidéré, humilié et menacé de mort, l’instituteur se raccroche à l’intime pour ne pas sombrer. Un choix que n’avait pas fait l’efficace film allemand La salle des profs qui, sur un sujet différent mais proche, cloisonnait son héroïne entre les murs de l’école, maintenant la confrontation dans ce cadre donné. Chez Lussi-Modeste, les séquences exposant la vie privée de Julien se multiplient et diluent l’intensité.

Dans une mise en scène parfois tapageuse, le réalisateur fait de son alter-ego une sorte de martyre qu’il sanctifierait presque quand il donne la leçon à ses supérieurs ou collègues. Dans le rôle, François Civil s’en sort avec mention, tout comme les jeunes comédiens qui l’entourent. Malgré leur investissement, ce n’est pas avec ce film que l’Éducation nationale parviendra à convaincre de nouvelles recrues prêtes à se sacrifier pour réarmer l’institution scolaire.

(6/10)
twitter.com/cinefilik
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Cinephile

il y a 5 mois

Excellent film de grande actualité. A voir absolument


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