Ridiculisée après avoir publié un livre sur les forces paranormales et les fantômes avec son amie Abby Yates, Erin Gilbert a renié ses croyances pour intégrer une prestigieuse université de New York. Mais lorsque l’ouvrage refait surface et menace sa carrière, elle décide de revenir vers Abby pour régler ce problème. Elle découvre alors que celle-ci a continué ses recherches avec l’aide de l’excentrique Holtzmann, convaincue que les fantômes existent bel et bien. Et lorsqu’un homme les appelle pour s’occuper d’un spectre apparu dans une vieille maison, leur théorie va se confirmer…

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Beaucoup a été dit sur le reboot de S.O.S. Fantômes, film culte de 1984, qui a provoqué une vague d’indignation et d’insultes lorsque Paul Feig a casté un quatuor d’actrices. Beaucoup, sauf l’essentiel : au-delà des accusations et débats enflammés sur le genre et le sexisme, que vaut cette superproduction ? Sans surprise, la réalité est loin des extrêmes. S.O.S. Fantômes version 2016 n’est ni une révolution, ni un désastre. Comme Jurassic World et Star Wars : Le Réveil de la Force, le film est alourdi par cette fausse nécessité de répéter l’original et abuser des références. Après les succès de Mes meilleures amies, Les Flingueuses et Spy, Paul Feig semble moins à l’aise dans ce blockbuster à 150 millions de dollars, auquel il manque une vraie rigueur comique et un rythme digne de ce nom. Le spectacle n’en demeure pas moins drôle et ambitieux, avec une direction artistique joyeusement kitsch et des actrices très drôles – en particulier Kristen Wiig et Kate McKinnon, qui aurait mérité plus de place. De quoi satisfaire le public estival, et justifier la place du film aux côtés des franchises modernes.