Vous n'avez encore rien vu France, Allemagne 2012 – 115min.
Critique du film
Vous n'avez encore rien vu
Des comédiens rejouent dans une salle de cinéma une piéce de théâtre.
Prévenus de la mort du metteur en scène Antoine d'Anthac (Denis Podalydès), ses fidèles amis sont convoqués dans sa dernière demeure par l'ancien majordome du dramaturge: ils ont en effet tous en commun d'avoir joué Eurydice sous la direction du défunt. Une fois installés face à un écran de cinéma, dans des fauteuils bien confortables, ils découvrent ensemble la raison de ce rassemblement: décider si la pièce filmée par une jeune troupe de théâtre vaut la peine d'être à nouveau montée sur scène. Connaissant la pièce sur le bout des lèvres, les couples vont alors se reformer pour mieux se donner la réplique tandis que les décors apparaissent derrière eux. La pièce prend alors vie dans cette salle de projection improvisée...
Menée par une troupe de talentueux comédiens (Hippolyte Girardot, Pierre Arditi, Sabine Azema, Lambert Wilson, Mathieu Amalric, etc.. ici dans leurs propres rôles), cette mise en abîme jouée dans la salle de projection demeure malgré tout d'un ennui certain, qui ne ravira peut-être que les passionnés de théâtre amoureux du jeu de l'acteur et friand de ces saynètes filmées de très près jusqu'à en être souvent floues. Une envie de dépoussiérer les cadres peut survenir à tout instant.
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Commentaires
Personnellement, je mets ce film au rang des Chef-d'oeuvres.
<br>D'une très grande complexité, il n'est pas de ces objets qui se consomment, que l'on recrache, que l'on oublie. C'est un film qui travaille, bien sûr pour autant qu'il nous touche.
<br>Il m'a touché pour longtemps et je voudrais dire une chose: C'est un film qu'il faut voir en salle, pas en DVD. C'est un film qui nous met en scène en tant que spectateurs. Si vous aimez Resnais, ne l'attendez pas en DVD, allez le voir au cinéma, c'est important.
<br>En moins d'un mois, ce film n'est plus qu'à une séance dans une seule salle. C'est très triste. On a beau avoir 90 ans et avoir toutes les palmes, tous les ours, lions et césars, on en est pas moins traité comme le derniers des derniers.
<br>Le profit ne sait pas profiter de ses plus précieuses valeurs !… Voir plus
le théâtre au cinéma c'est pénible mais le vieux théâtre au vieux cinéma ce n'est pas supportable...
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