Un éphèbe travaillant à Hollywood devient l'amant d'un célèbre et vieillissant pianiste de Las Vegas. Avec Michael Douglas et Matt Damon.

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Après une enfance passée dans divers foyers d'accueil, Scott (Matt Damon) travaille désormais en tant que dresseur et vétérinaire sur les plateaux de tournage à Hollywood. Grâce à une connaissance en commun, il tape rapidement dans l'oeil de Liberace (Michael Douglas), célèbre pianiste vieillissant et gay dont les concerts de boogie-woogie à Las Vegas attirent avant tout un public constitué de dames âgées. Devenu son amant, Scott emménage bientôt chez Liberace au grand dam de ses parents adoptifs, découvrant ainsi derrière l'homme illustre une folle égocentrique, fervent catholique, parano, jaloux, n'hésitant pas à se considérer l'égal d'Arthur Rubinstein ou Frédéric Chopin, et vivant entouré de caniches et de mignons dans une villa kitchissime. Peu habitué à tant de confort et d'attentions de la part de Liberace, Scott ne sait toutefois s'il n'est qu'un énième amant de passage, ou si Liberace l'aime vraiment, comme il ne cesse de le lui répéter, d'autant plus que ce dernier s'est mis en tête de l'adopter...

Dans les années 90, Michael Douglas est devenu une star grâce à ses incartades (mari volage, il fut interné pour une présumée dépendance au sexe!) relayées par la presse people et ses rôles de machos dans les célèbres Fatal Attraction, Basic Instinct et Harcèlement, où là aussi, il dégainait sa zigounette plus vite que son ombre. Du coup, voir ce "serial queutard" interpréter, sans tomber dans la caricature, une grosse folle dans Behind the Candelabra où il ne cesse de bécoter (et bien d'autres choses encore que nous ne nommerons pas ici) un tout aussi bouleversant Matt Damon avant de lui préférer un autre damoiseau, détonne. Ne reste plus qu'à espérer qu'il ne s'agisse pas du dernier film de Steven Soderbergh, comme ce dernier l'a récemment déclaré...