Le consul suédois Nordling tente de convaincre le général nazi Choltitz de ne pas faire sauter Paris.

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Paris, 25 août 1944. Le soleil s’apprête à se lever sur la France, alors que les troupes alliées se rapprochent de la ville. Responsable des lieux, le Général Von Choltitz prépare, sur ordre d’Hitler, la destruction de la capitale, avec une dizaine de bombes placée pour détruire tous les monuments et ponts. Résolu à l’en empêcher, le consul suédois Nordling vient à sa rencontre. Et armé de la diplomatie, il va tenter de le convaincre d’épargner Paris.

3 ans après le triomphe de la pièce de théâtre à Paris, le cinéaste allemand Volker Schlöndorff, Palme d’or et Oscar du meilleur film étranger pour Le Tambour en 1980, s’empare d’une histoire incroyable pour un film grandiose. André Dussollier et Niels Arestrup, impeccables, reprennent les rôles qu’ils ont tenus sur les planches pour un face-à-face terrible, d’une noblesse et d’une force saisissantes, pour raconter un moment méconnu de l’Histoire. Peu importe que la véracité de leur discussion, tout comme le rôle de Nordling dans les négociations, soient discutables: Diplomatie est d’abord un film. Un magnifique film.