Film superbe, acteurs merveilleux avec surtout Michael et Harvey Keitel tous les deux parfaits, complètement fasciné par l'apparition de la sublime Madalima Gnenea ( Miss Universe ! )que l'on ne voit malheureusement pas assez !
Un regard sur la vieillesse de deux hommes ayant eu une belle carrière derrière eux et se rappelant les bons moments de leurs vies respectives et d'amis. J'ai adoré, et la musique convient parfaitement au film. Bravo Mr Sorrentino , surtout dans le choix des acteurs .… Voir plus

Des images magnifiques. Des personnages attachant. Et bien plus encore. A voir

Eh bien, moi je n'ai pas réussi à me laisser emporter ni par l'histoire (si on peut parler d'histoire), ni par les dialogues, creux, et d'une grande banalité et encore moins par les clichés. Jane Fonda enlaidie ne m'a pas convaincue par sa prestance. Heureusement que Michael Caine dégage une grande classe, que les paysages suisses sont beaux à voir et que la bande sonore
est excellente, car c'est ce qui "sauve" un peu ce film.… Voir plus

Manque le drive, le flow pour être un chef-d’œuvre. Le film est fait d’un ensemble de tableaux souvent réussis, mais disparates parfois par la forme et le fond : Y a du Bergman dans le dialogue entre mère et fille, du Fellini dans le cadre baroque de la station thermale suisse et sa population (dont un Maradona spectaculaire de dextérité avec une balle de tennis), des poncifs sur les arts et les artistes,et d’insupportables tableaux tels que la vision d’une multitude de femmes comme des vaches dispersées dans les prés. Manque l’invention vraiment originale, et plus que tout, manque la bourrasque qui emporterait l’adhésion.… Voir plus

"La grande bellezza", chapitre deux. Sorrentino reprend la formule qui a fait le succès de son film précédent applaudi et oscarisé. Il troque la grande beauté de la Ville Eternelle pour celle des montagnes helvétiques, ses hôtels chics, ses montagnes blanches, ses vaches et ses coucous. Fred Ballinger, célèbre compositeur à la retraite, passe ses vacances dans les Alpes en compagnie de Mick, son ami réalisateur en manque d’inspiration. Dans des paysages idylliques, les compères octogénaires observent, fantasment, dissertent et regrettent, en attendant la fin. Saynètes et personnages se succèdent sans réelle profondeur. La résidence luxueusement morbide voit les clients passer telles des âmes errantes quêtant la mort ou la résurrection. Les images sont encore sublimes, le sens du cadre et la fluidité de la caméra rappellent les qualités du réalisateur. Mais le truc étant connu, le tour de magie se mécanise et un sentiment de déjà-vu nous affecte. A la recherche de la beauté derrière le grossier et le vulgaire, l’Italien ose parfois le pathétisme et nous fait baisser les yeux devant un Maradona baleine, une Jane Fonda hystérique et une paralysée, abandonnée bouche ouverte, à sa fenêtre. Sir Michael Caine, heureusement, fait parler son élégance britannique. Mais le temps passe et l’ennui pointe. La déception ne va plus nous quitter.

Pensée du jour : de la prostate dépend notre jeunesse.

6.5/10
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Wouaah!!!
Pas du tout attiré par la bande-annonce et n'ayant comme unique référence de Sorrentino "this must be the place" qui ne m'avait rien procuré, il fallait des belles critiques pour me pousser a le voir. Ces dernières vinrent heureusement (merci Régis notamment) et m'ont permis de passer un instant magique.
L'histoire est on ne peut plus simple: celle de notre vie et de cette envie de revivre une seconde jeunesse. Mais c'est surtout un hymne a la reconnaissance d'autrui parsemée d'instants Felliniens somptueux (je ne suis pourtant pas du tout adepte du réalisateur de la Strada), de prises de vues exceptionnelles (notamment un montage magistral) et d'une musicalité bouleversante (notamment sur ses 10 dernières minutes, générique inclus).
Et quels acteurs, notamment Jane Fonda géniale, Rachel Weisz magnifique et Michael Caine et Paul Dano grandioses.
A recommander vivement… Voir plus

Impossible de passer à côté de ce film si on est un adepte de Michael Caine (motivation première me concernant). Rajoutez-y Harvey Keitel, la magnétique Rachel Weisz, la fleur vénéneuse qu'est Jane Fonda dans un séquence marquante de quelques minutes, le tout dirigé par le réalisateur de la Grande Bellezza, et vous comprendrez le côté impératif de se pencher sur Youth.
Certes, tout n'est pas parfait (dans les 45 premières minutes, j'ai failli quitter la salle à plusieurs reprises, mais une atmosphère globale m'a cloué dans mon fauteuil). On est loin de la folie nocturne de Rome version haute société sexagénaire. Le cadre, l'hôtel Belle Epoque Victoria à Kandersteg, avec sa clientèle internationale, donne le tempo. Nous sommes en Suisse, les gens sont là pour se reposer, la nature est immense et la sensation de calme et d'étendue verdoyante est une invitation à l'introspection et à l'épanchement imaginaire.
Paolo Sorrentino y va allègrement de ses visions oniriques, teintant son film d'une poésie marquante (la scène de Maradona jonglant avec une balle de tennis, pour n'en citer qu'une). Les dialogues laissent parfois songeur (et agacent aussi à d'autres instants), les visages sont saisissants, les acteurs grandioses.
Certains pourront dire que ce film est creux et qu'il ne se passe rien. Un peu comme dans Lost in Translation. C'est vrai en un sens. l'intérêt est peut-être de se laisser porter par une atmosphère de laquelle on n'a pas vraiment envie de sortir. Et regretter qu'il ne dure pas plus longtemps tellement on se sent bien dans ces Alpes bernoises, avec ces personnages apathiques évoquant le passé et se projetant dans un futur hypothétique.… Voir plus

J'ai bien aimé ce film.
Content qu'il ce passe ce passe en Suisse.
Une histoire plein de rebondissement avec de l'humour et à la fin quelque chose, qu'ont s'attendaient pas, de la par des deux hommes. À cause de son ex femme.