Bloqués dans les couloirs du temps, Godefroy de Montmirail et son fidèle serviteur Jacquouille sont désormais bloqués à la Révolution Française, à la période de la Terreur. Le duo se retrouve ainsi embarqué dans la fuite des descendants de Godefroy de Montmirail, aristocrates arrogants menacés par les événements, et la lutte de ceux de Jacquouille La Fripouille, révolutionnaires convaincus proches de Robespierre…

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Une catastrophe sans nom qui fait froid dans le dos. Les Visiteurs : La Révolution échoue à tellement de niveaux qu’il se transforme vite en douloureux et embarrassant films à sketchs, qui gesticule désespérément et accumule les répliques sans efficacité (le montage frôle l’hystérie) jusqu’à devenir un brouhaha informe et incompréhensible. Une superproduction de 25 millions paresseuse, qui filme platement des intérieurs (la fameuse lumière nocturne bleutée) malgré la promesse initiale d'une bataille épique, maltraite un casting avec des seconds rôles sans saveur (Karin Viard, Franck Dubosc, Alex Lutz, Marie Anne-Chazel), et emballe une histoire sans énergie, aux enjeux trop vagues pour intéresser. De A à Z, ce troisième épisode, dont le principal moteur comique est la mauvaise odeur des protagonistes, est un pur désastre. Et au cas où quelqu’un avait encore du respect pour l’entreprise menée par Jean-Marie Poiré et Christian Clavier, un interminable épilogue (trop long ou trop court, mais dans tous les cas raté) viendra achever le public. Les Visiteurs sont morts : prière de les laisser reposer en paix.