The Other Side of Hope Finlande, Allemagne 2017 – 98min.

Critique du film

The Other Side of Hope

Critique du film: Geoffrey Crété

Helsinki. Deux destins qui se croisent. Wikhström, la cinquantaine, décide de changer de vie en quittant sa femme alcoolique et son travail de représentant de commerce pour ouvrir un restaurant. Khaled est quant à lui un jeune réfugié syrien, échoué dans la capitale par accident. Il voit sa demande d’asile rejetée mais décide de rester malgré tout. Un soir, Wikhström le trouve dans la cour de son restaurant. Touché par le jeune homme, il décide de le prendre sous son aile.

Le cinéma du Finlandais Aki Kaurismäki est très reconnaissable : humanisme chaleureux, situations cocasses, humour décalé, et une ambiance légèrement « à côté » de la réalité, très remarqués dans L’Homme sans passé ou Les Lumières du Faubourg. Même avec entre les mains un sujet si complexe et ancré dans l’actualité, le cinéaste parvient à échapper aux lourdeurs grâce à ce charme bien particulier qui fait la valeur de son cinéma. Dans L’Autre côté de l’espoir, derrière la violence de la réalité, il y a le cœur inébranlable de l’être humain, sa force indéfectible, et sa capacité à rester lumineux malgré les circonstances – voir certaines scènes fantastiques, comme cette préparation de sushis. Une belle et douce manière d’aborder un sujet si sulfureux, dans une époque si troublée.

15.03.2017

4

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Commentaires

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CineFiliK

il y a 7 ans

“Les lumières de la vie”

A Helsinki, Wikhström quitte sa femme alcoolique et son métier de représentant en chemises pour ouvrir un restaurant. Khaled a fui Alep en guerre pour une terre d’asile avec l’espoir d’y reconstruire sa vie. Deux chemins parallèles que le destin décide de croiser sur un coup de poing.

Le cinéma d’Aki Kaurismäki pourrait se définir comme l’enfant illégitime des frères Dardenne et de Chaplin, égaré dans un espace-temps indéfinissable marqué par l’esprit scandinave et les années 70. D’un côté, un sujet social lourd, ancré dans la contemporanéité de l’immigration, le rejet et l’élan solidaire qu’elle suscite. De l’autre, une légèreté dégageant de son mutisme un humour et une poésie désuets, mais rassurants. Un mélange hétéroclite qui peut déconcerter, tenir à distance. Entrecoupées d’intermèdes rock’n roll diégétiques, les saynètes font avancer l’histoire à leur rythme en jouant une partition douce-amère. Ombres et lumière, sourires et émotion marquent ce tempo adagio, dont le point d’orgue restera les sushis à la finlandaise.

7/10Voir plus


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