Pentagon Papers Etats-Unis 2017 – 115min.
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Long et ennuyeux ! Malgré des acteurs dont la renommée n'est plus à faire, ce film de Monsieur Spielberg est tout simplement vide. (G-180218)
3.5: Le cri de la liberté
1971: en plein conflit vietnamien, les États-Unis se trouvent dans une certaine tourmente interne, sa presse de la côté est ne pouvant effectuer correctement son travail d'information. Parce qu'il a osé publier un rapport secret défense sur le mal-fondé du conflit, le New-York Times est mis sur la touche.
Le Washington Post saute sur l'occasion pour poursuivre le mouvement. Mais entre son éditrice Abe proche du secrétaire d'Etat et son rédacteur en chef Paul, contemporain de JFK, un dilemme se pose: informer la population ou garder ses relations?
Le voici donc le retour de Tonton Steven. Après son bon gros géant et en attendant ready player One, c'est à un autre jeu de souris dans un monde de géants qu'il nous soumet.
L'œuvre en elle-même est passablement classique, il n'y a pas d'émotions particulières et l'aspect cinéma est ici étouffé par la liberté de la presse.
Et c'est ce qui rend le film fort intéressant: comment assister à la mise en route d'un article, de sa Genèse avec la source déclencheuse à son Apogée avec la décision finale ou pas de le rendre public.
Et Spielberg réussit à se démarquer d'autres films politiques plus historiques en focalisant son attention sur le duo leader du Post: son éditrice prise par un remords assez étrangement tranché (ce qui ne manquera pas de susciter débat) et son rédacteur en chef désireux de fouiner, prêt à sacrifier sa carrière au profit de sa vocation: l'information.
L'on n'aura donc pas de coup d'éclat particulier mais le tout passe sans problème. Se laisse donc tout à fait voir.
PS: je ne suis pas adepte de titres français anglicisé mais préférence au titre Pentagon Papers qui illustre davantage le but du film: se focaliser sur la liberté de la presse et non la politique...… Voir plus
Malgré une technique redoutable (photographie de haute volée et mouvements de caméra virtuoses), et un début de sujet intéressant, à aucun moment nous ne sommes avec les personnages. Soporifique à tous les étages, cette oeuvre bien emballée de guimauve résonne telle une coquille vide sans âme. De quoi nous laisser bien au bord de la route. Passez votre chemin, Spielberg a eu été bien mieux inspiré… Voir plus
“Liberté, j’écris ton nom”
A la tête du Washington Post, suite à la disparition de son mari, Katharine Graham doit prendre une décision lourde de conséquences : publier ou non des rapports confidentiels noircissant la position de la Maison-Blanche et de son résident Nixon sur la situation du conflit au Viet Nam.
Dans un monde où le numérique a remplacé la feuille, où le fait alternatif est un élément moteur du discours présidentiel, où les caractères d’un tweet sont davantage considérés qu’un article de fond, Steven Spielberg rend hommage : à une profession aujourd’hui malmenée. A des techniques d’imprimerie désormais oubliées. A la femme qui s’affirme dans un monde d’hommes. Aux films du genre qui l’ont inspiré. Il rappelle que la presse libre est avant tout au service des gouvernés et non des gouvernants. Et que ses écrits apparaîtront comme les brouillons de l’histoire.
Le plaidoyer convainc sans être trop appuyé. La reconstitution s’avère plus que soignée, comme la mise en scène. Quant aux acteurs, ils font la révérence à une Meryl Streep plus Reine mère que jamais. Néanmoins, il manque au bon élève l’effet du scoop et de la nouveauté qui permettrait au canard de s’envoler.
6.5/10… Voir plus
Dernière modification il y a 6 ans
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