Gloria Bell Chili, Etats-Unis 2018 – 102min.
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Tableau d’une femme affichant une belle cinquantaine d’années. Évaporée, la bien nommée Grace Bell s’étourdit pour échapper au poids des ans. À la croisée de sa route, Arnold, un ancien militaire à la stratégie amoureuse érodée. Je t’aime, certainement toi aussi, je me fais (r)accompagner, je t’ignore, je te quitte, je refuse tes appels mais j’écoute la sonnerie comme autant d’hommages déposés aux pieds de mon amour-propre. Pffff. Les 30 dernières minutes oxygènent sans pour autant ranimer le feu et ce, malgré le bon jeu de Julianne Moore qui semble très fière de ses courbes ( à juste titre).
Quoique contondantes, quelques facettes bien éclairées de cette période transitoire interpellent sans pour autant nous éviter de bayer aux corneilles en attendant la fin.… Voir plus
Dernière modification il y a 5 ans
Une histoire de notre époque magnifiquement racontée. L'ambiance qui y règne, l'émotion, la sensibilité font que l'atmosphère de ce film est totalement réussie. Julianne Moore est omniprésente et rayonnante ce qui donne le ton exact à ce film. Quant à John Turturro il est parfait. J'ai beaucoup aimé. (G-11.05.19)… Voir plus
4.5: Le club des ex
Gloria, la cinquantaine, semble rayonnante de bonheur: un travail solide, un premier petit-enfant sur le point de naître et une apparente excellente relation avec ses enfants. Il lui manque cependant une compagnie, une épaule sur laquelle s’appuyer. Effectivement divorcée de Peter, ce dernier ayant perdu le lien familial se trouve mis devant le fait accompli de cette grossesse. C’est alors qu’Arnold, directeur d’un centre de loisirs entre dans sa vie. Avec ses secrets et ses doutes. Comment entreprendre une relation durable et solide? Quel bilan de vie tirer du demi-siècle d’existence avec ses peines et certaines joies? Telles sont les thèmes de cette thérapie, brillante et contagieuse.
Le premier plan sur Gloria jette un premier froid: un bar, une rencontre coup de foudre, une première nuit: elle semble appartenir au club des femmes fatales. Et pourtant n’en a absolument rien en commun. L’apparent alter-ego en Arnold, véritable homme invisible, va forger sa thérapie de la dépendance.
Il se dégage tout du long un regard sceptique sur cette relation : la peinture s’avère omniprésente tant par l’activité de Arnold que par une géniale séquence rebelle. Mais c’est bien Queen Julianne qui impressionne: l’on vit le film avec elle, éprouvant ses remords et partageant ses peines. Cette relation improbable et mouvementée, l’actrice semble l’avoir connue tant son regard lors du passage aux actes nous marque.
Et Lelio, en parfait psychologue, nous emporte dans sa consultation jusqu’à cette géniale réécriture musicale finale constituant le parfait remède à sa thérapie. Et l’air vous restera en tête.
A noter l’apparition furtive de Sam Gamgie en véritable tombeur d’un soir et seigneur de l’anneau amoureux magique.
A recommander vivement...… Voir plus
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