Coeurs Ennemis Royaume-Uni, Etats-Unis 2018 – 109min.
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2.5: La leçon de piano
1945 Hambourg dévastée: Lewis, colonel anglais et son épouse Rachel s’installant dans la propriété de Stephen, un allemand non sympathisant du nazisme qui y vir avec sa fille Greta. Chaque binôme a perdu un être cher pendant la guerre : un garçon pour les britanniques, une mère et épouse pour les allemands. Lorsque Lewis est appelé pour une mission en Russie, Rachel et Stephen tombent amoureux. Mais comment vivre cette passion quand tout s’y oppose et que les derniers sympathisants du nazisme ne comptent pas cohabiter?
Voici donc cette très attendue retranscription de la cohabitation post-guerre. Les premières critiques n’étaient pas vraiment tendres. Elles s’avèrent hélas justifiées.
La séquence nous montrant Hambourg ravagée et l’impact sur ses habitants promettait beaucoup. Malheureusement sitôt l’amourette entamée, une succession de clichés incessants, de séquences mal écrites et d’un manque total d’empathie excepté peut-être la pianiste en herbe, théâtre de la plus belle séquence, nous laisse à quai (et au vu de la séquence finale invraisemblable, c’est un comble.
A vous de voir...… Voir plus
“Après la guerre”
En 1945, quelques mois après la victoire des alliés, l’Anglaise Rachel rejoint Lewis, son mari officier, dans un Hambourg dévasté. Ils emménagent aux abords de la ville dans la luxueuse résidence de l’architecte déchu Stefan Lubert, réquisitionnée pour l’occasion. Malgré l’émoi de Rachel, Lewis permet au veuf allemand et à sa fille de rester dans la maison.
Il y a la guerre et ses stigmates. Les ruines d’une nation. La neige de Noël refroidissant l’atmosphère. Le Steinway du salon pour réchauffer les âmes. Les sens émoustillés par le bois coupé. Alors que le feu de cheminée enflamme les « cœurs ennemis » – quel titre ! Et ce train qui s’en va au loin. Du désir, des larmes et le sang pour ce mélodrame qui finit par se noyer dans les clichés.
Tout avait pourtant bien commencé. Que faire après la guerre des vaincus ? Comment supporter la présence chez soi de l’occupant ? La cohabitation est douloureuse. Le deuil et la souffrance, partagées. La mise en place et ses questions sont bien posées, mais vite oubliées au profit d’un sentimentalisme inutilement exacerbé.
5.5/10… Voir plus
Dernière modification il y a 5 ans
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