Parasite Corée du Sud 2019 – 132min.
Cineman Movie Charts
Votre note
Commentaires
film jubilatoire odieux jouissif cynique et retournement de situation complètement imprévisible il y a un côté chabrolien dans ce film qui fait penser à la cérémonie lutte des classes ou on peut croire que c'est la revanche des pauvres sur les riches jusqu'à ce qu'un grain de sable vienne enrayer la mécanique bravo aux acteurs tous très drôles… Voir plus
Alors que j'espérais être subjugué, j'ai été désorienté et confus. L'intrigue est superbe qui permet à une famille pauvre de se substituer à une famille riche. Mais très vite j'ai perdu le sens de la narration, je n'ai plus reconnu qui est qui, et surtout je n'ai rien compris à toute la partie finale dans laquelle la maison est inondée et les acteurs jouent à moitié immergé. Ce film n'a pas été le chef-d'oeuvre que la critique annonce… Voir plus
Voici un film qui met face a face deux mondes: celui de la societe parvenue coréenne et les laissers pour compte que ce mirage attire. Première heure agréable, bon jeu des acteurs .Puis le film s'essouffle et n'en arrête pas de finir. Seule trouvaille très pertinente, celle de l'odeur de la pauvreté qui trahit inéluctablement ceux qui en sont issus. Par contre, la famille de parvenus semble bien naive. Fin sanguignolante sans grand intérêt.… Voir plus
Horloge-de-mort
Entassés misérablement dans un sous-sol squalide, tous au chômage, les membres de la famille Ki-taek survivent en pliant des cartons à pizza. Alors que la possibilité de donner des cours à une préadolescente issue d’un milieu aisé se présente pour le fils aîné, toute la famille se mobilise autour d’un plan machiavélique. Se tisse alors la toile de fond d’un piège. Haut, bas, espace, promiscuité, les dynamiques familiales se présentent aussi comme l’envers l’une de l’autre. L’écaillement d’un vernis qui peut de moins en moins occulter une certaine puanteur de morgue vis à vis des subalternes sera définitif lorsqu’une inondation déferlera. Chaque acteur, actrice distille avec finesse la vision d’une Corée clivée à l’équilibre social fragile.
Ce film est ma pépite de l’été.… Voir plus
Un super film tragi-comique dans la lignée des films des frères Cohen. Le cinéma coréen ne cesse d’étonner!
Pour une fois que j'aime une palme d'or! Ce film est drôle, touchant, boulversant, rempli de rebondissements et d'une poésie majestueuse. Ce n'est pas une fiction, ni une histoire, c'est un conte! Si vous aimez conter ou entendre des contes, courez le voir! La photographie est splendide, surtout les scènes outdoor durant l'innondation... Je n'en dis pas plus et vous laisse savourer.… Voir plus
Topissime !
Allez voir ce film.
L'humain - et son âme - sont partout pareils quand c'est un génie qui traite le sujet ;-)
Dernière modification il y a 5 ans
“Mélodie en sous-sol”
Au chômage depuis longtemps, la famille Ki-taek s’entasse dans un sous-sol insalubre. Quand Ki-woo, le fils aîné, devient, grâce à un ami, le répétiteur de la fille Park, l’occasion se fait trop belle. Dans cette résidence luxueuse, il y a certainement du travail pour sa sœur et ses parents.
La mise en scène ciselée du réalisateur coréen éclate dès la première scène. Une fenêtre, sise au niveau de la rue. Des chaussettes à sécher pendouillent à ses côtés. Refusant de se contenter de ce coin de bitume sur lequel le poivrot du quartier aime à se soulager, la caméra poursuit sa descente. Apparaît l’intérieur de cet espace confiné plus bas que terre et que la cuvette des WC. C’est là que vivent les cafards et ceux qui n’ont rien d’autre. A l’opposé, les riches Park trônent sur les hauteurs. Au bout d’une rue en pente, leur villa d’architecte se mérite et nécessite l’emprunt de nombreux escaliers. Plus dure sera la chute !
Dans cette lutte des classes mordante, où chaque place à un prix et suscite les convoitises, Bong Joon-ho rebat les cartes. En tant qu’employés modèles, les misérables combinards se montrent plus lucides que les gentils nantis, peu capables de s’occuper de leurs progéniture et maison. Mais l’appât du gain, la vie facile et les humiliations quotidiennes appellent au déluge. Ce mélange liquide de rage et de frustration évoque le déchaînement de la Cérémonie chabrolienne et de la chanson douce de Leïla Slimani. « Si l’argent n’a pas d’odeur, les pauvres en ont-ils une ? », s’interrogent les personnages.
Farce sociologique grinçante, teintée d’horreur ultralibérale et de thriller caustique, cette mélodie en sous-sol parvient à s’achever sur une note plus émouvante, marquée par les liens du sang. Dans la variété de ses ors, la Palme cannoise de cette année a fière allure.
8.5/10… Voir plus
Dernière modification il y a 5 ans
De quoi est fait ce film d’une force infernale ? c’est une comédie, un thriller, une analyse sociale oscillant du plus pauvre au plus riche ? un film d’horreur ? Inclassable, mais génial. J’ai rarement vu une aussi grande maîtrise de l’image, de la lumière, de l’eau, de la boue, de la merde. Tout est excessif, déborde, s’infiltre. Chaque séquence est un nouveau message que l’on capte ou pas. Pour moi c’est aussi une histoire d’odeur d’humiliation, d’odorat, d’ode-aux-rats de cave qui me poursuit. Respire, respire ...… Voir plus
Je suis toujours méfiant des Palme d'or décernées à Cannes. Mais alors pour cette palme là, j'ai été totalement bluffé. Un scénario qui sort de l'ordinaire, une mise en scène haletante et des coups d'éclats qui m'ont rappelé par moments Tarantino. Un film à ne pas manquer. (G-23.06.19)
Crestpiercer
La famille Kim vit dans des conditions déplorables et ne gagne sa vie qu’en fournissant des pizzas. Lorsqu’une commande provoque leur faillite, leur salut vient de la riche famille Park. Chauffeur, gouvernante et professeur d’anglais : les Kim pensent pouvoir prendre la place de leurs hôtes et sont prêts à tout, enfin presque.
La voici donc cette Palme d’Or semblant faire l’unanimité. Et avec raison.
Comment se faire passer pour ce que nous ne sommes pas? Comment cohabiter avec l’autre? D’une force satirique rare, cette apparente fable sur le riche et le pauvre nous promène pendant ses deux premiers tiers sur ce procès d’une certaine classe riche invivable face à la pauvreté marquante notamment de par une féroce allusion corporelle qui pourrait mettre à mal notre famille d’envahisseurs.
Et survient l’ultime tiers où le titre trouve son juste niveau: il faut de l’entretien dans une maison et faire gaffe au moindre recoin susceptible de pourrir le site, sous peine d’y laisser sa peau.
Et c’est cette violente réflexion finale qui nous marque. Le style de the snowpiercer du même réalisateur, l’on le retrouve dans une issue rappelant à la fois Stephen King et Thomas Harris mélangés avec une analyse de la faisabilité ou non d’un plan qui finalement ne tiendrait qu’à un fil artistique. Et niveau art, c’est un vrai coup de maître si vous avez le sens de la satire.
A recommander vivement...… Voir plus
Vous devez vous identifier pour déposer vos commentaires.
Login & Enregistrement