La Voie de la Justice Etats-Unis 2020 – 136min.
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“A l’ombre de la haine”
Avocat idéaliste et talentueux, Bryan Stevenson renonce à une carrière lucrative pour aider les plus démunis. En Alabama, il reprend à son compte l’affaire Walter McMillian, Noir trop vite condamné pour le meurtre d’une jeune fille blanche.
Certes, le film ne possède pas la force émotionnelle de la Dernière marche de Tim Robbins ou le spectaculaire de la Ligne verte de Frank Darabont. A l’image de son héros du quotidien, campé avec sérieux par Michael B. Jordan, il avance son propos loin du sensationnel, préférant le hors champ pour la scène la plus violente – une exécution à la chaise électrique. Basé sur des faits réels et des figures existantes, il dénonce avec dignité l’iniquité de certains tribunaux américains aveuglés par un racisme encore ambiant. Enquêtes négligées, faux témoignages et malversations broient l’innocence des plus faibles, les envoyant hanter les couloirs de la mort. A l’ombre de la haine, ce réquisitoire en ressort grandi.
7/10
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cinefilik.wordpress.com… Voir plus
MAGISTRAL ! Un biopic puissant . A savoir qu'un condamné à mort sur 9 aux EU est un INNOCENT me révolte totalement. La performance des acteurs est absolument magnifique avec une mention spéciale à Blake Nelson. Un film fort où je suis ressorti avec une envie de hurler ma haine face à l'injustice. (G-14.02.20)… Voir plus
Danse avec le pin
1987, Alabama : Walter, un noir roulant en voiture est arrêté pour le meurtre d’une jeune femme blanche commis devant un pressing et condamné à mort. 1989: Bryan Stevenson, un jeune avocat noir fraîchement diplômé de Harvard et désireux d’aider des innocents à obtenir justice, se présente à lui au couloir de la mort en étant persuadé de son innocence. Il faut maintenant convaincre les tribunaux blancs.
Le voici donc ce nouveau plaidoyer contre la peine capitale. Après de brillants précédents comme la ligne verte ou le droit de tuer, l’hommage rendu à Stevenson était tout trouvé en cette année électorale. Il est quasiment irréprochable.
La musicalité nous berce et, en contre-partie le monde sauvage et raciste: une situation moult fois évoquées qui pouvait au début nous faire craindre un classicisme absolu. On n’y échappe pas toujours avec certaines séquences sans doute romancées au sens littéraire, mais le point important du film est de rappeler que, normalement, tout individu est égal devant la Loi. Si c’est le cas pour celle du Seigneur, ça ne l’est visiblement pas au sens juridique.
Une performance générale de haut vol avec me concernant un gros coup de cœur pour Tim Blake Nelson; dont les courtes apparitions s’avèrent marquantes, que ce soit sur un plan acteur mais surtout sur le rôle primordial joué par son personnage.
Et si l’on peut rechigner sur un petit manque peut-être réel quand à l’issue, on ne regrette pas cette plaidoirie apaisée uniquement par une séquence arborée magnifique, très significative de Walter.
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