En corps Belgique, France 2022 – 117min.
Résumé
Douée et acclamée, Elise a 26 ans. Danseuse classique prometteuse à l’Opéra de Paris, elle se blesse un soir durant une représentation de La Bayadère. Immobilisée, elle n’a d’autre choix que de reconsidérer sa carrière : que faire après tant d’années de dur apprentissage ? Parachutée aide de cuisine dans une résidence d’artistes en Bretagne, elle découvre une nouvelle façon d’utiliser son corps, dans le registre contemporain.
Date de sortie
Suisse All.: 8 septembre 2022
Romandie: 30 mars 2022
Tessin: 20 octobre 2022
Réalisation
Casting
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Commentaires
J’ai beaucoup aimé l’histoire de cette danseuse, belle, talentueuse et courageuse. Sa relation avec son père également. Les corps qui dansent sont superbes. C’est un film un peu magique, presque confidentiel, qui n’est pas excessif, ni verbeux. Que des qualités chez ces danseurs qui partagent la même passion avec bonheur et une joie communicative.… Voir plus
J’ai trouvé ce film un peu moyen. Ce n’est certainement pas l’un des meilleurs de Cédric Klapisch. On sent que tout le monde fait de son mieux mais le spectateur reste sur sa faim. Bon casting, y compris le choix de la compagnie Hofesh Shechter. Sinon, à part quelques bonnes répliques, deux ou trois scènes un peu drôles, on attend mais ce sera peut-être pour le prochain film.… Voir plus
“Voyez comme elle danse”
Étoile à l’Opéra de Paris, Élise voit ses rêves se briser en se fracturant la malléole. Au contact d’une troupe de danse contemporaine, elle reprendra espoir et envie.
Un bras bleu s’élève et chasse les premiers mots du film. Le spectacle va commencer et le rideau se lever. Le public est prêt. Marguerites agitées, les petits rats s’affairent en coulisses dans leurs tutus lactés. Le metteur en scène – Cédric Klapisch lui-même – souffle ses derniers conseils. Les premières notes de La Bayadère envahissent l’espace comme une vague déferlante qui emporte tout. Dans une couleur rouge intense, l’héroïne aux aguets découvre la trahison. Un voile blanc vient cacher son visage bafoué. Sans dialogue, cette entrée en matière virtuose séduit par son audace symbolique de la dramaturgie. Elle est hélas parasitée par un générique à la James Bond, déformant les corps et les sons sur une musique dissonante. Une tendance qui s’affirme par la suite.
La renaissance de cette jeune fille à la croisée des chemins classiques et contemporains nous aurait amplement suffi. Décortiquer son corps en mouvement, ses articulations souffrantes, ses doutes, sa rémission, sa faiblesse devenant force. Il fallait une véritable danseuse pour incarner cette héroïne, Marion Barbeau plus à l’aise dans ses ballerines que dans son costume de comédienne. Autour d’elle bourdonnent des personnages un peu balourds : un père qui lit mais n’écoute pas, un kiné transi cherchant à se recentrer, un couple digne de Scènes de ménage, une tenancière estropiée, coach de vie lapidaire. On dénonce la position des femmes sur le papier glacé et dans les ballets, pour leur faire jouer sans ironie des mortes dans les bras masculins. Des distractions plus maladroites qu’amusantes, agaçantes parfois, anecdotiques ou inutiles. Évoluant sur ses deux pointes pour s’élever, le nouveau Klapisch peine parfois à trouver un équilibre.
(6/10)… Voir plus
Dernière modification il y a 2 ans
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