Deep End Royaume-Uni 1970 – 91min.
Critique du film
Deep End
Les émois d'Un garçon de 15 ans lors de son premier emploi dans une piscine du Londres du début des années 70.
A peine sorti de l'école à l'âge de 15 ans, Mike décroche un premier emploi dans une piscine couverte dans l'East End londonien où il est chargé de l'entretien et nettoyages des vestiaires. Là, cet adolescent imberbe et encore pur fait la connaissance de Sue (Jane Asher, ex-petite amie et muse de Paul McCartney), une jeune femme dévergondée et cynique dont il s'éprend rapidement, et qui, face à son amour désespéré et non dissimulé, va se jouer de lui. Réveillant chez les clientes mures de l'établissement toutes sortes de fantasmes, ce puceau romantique découvre bientôt les coulisses de cette piscine, microcosme de la vie où jalousies, rivalités, égos et fantasmes consommés ou non s'entrechoquent...
Film-culte enfin réédité après avoir été disponible que sur une poignée de copies 35 mm en piètre état, ce récit initiatique mélancolique, absurde et cruel, qui en bien des points rappelle un autre classique de la même période, Harold et Maud, n'a rien perdu de son charme vintage grâce au terme universel qu'il aborde: la perte de l'innocence. Les mélodies de Cat Stevens, les couleurs pop illustrant les dernières heures du Swinging London, les piques très "anti-establishment" et le ton désabusé propre à son auteur, Jerzy Skolimowski, y sont sans aucun doute pour quelque chose.
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