Enième version de Jack l'Eventreur, premier serial killer de l'histoire. Avec Johnny Depp.

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En cette année 1888, il ne fait pas bon vivre à Londres: poivrots, prostitutées, gangs de malfrats écument les rues boueuses d'une capitale britannique devenue cauchemardesque. De faveurs en règlements de compte, de beuveries en rixes, ce monde crépusculaire semble à priori aux antipodes de l'Angleterre victorienne, constituée de monarques et de puissants qui la gouvernent. Dans cette énième version de Jack l'Eventreur - tirée d'une bande dessinée de 580 pages d'Alan Moore - il se trouve que c'est un tueur en série, lequel n'a jamais été identifié par la police en vérité, qui rapproche ces deux univers. L'inspecteur Abberline est chargé d'enquêter et d'arrêter le tristement mythique serial killer, connu pour avoir assassiné et dépecé soigneusement ses victimes, toutes des prostituées. Le policier découvrira finalement que l'auteur de ces atroces meurtres n'est que le fruit d'une Angleterre victorienne constatant son propre déclin, constituée d'une monarchie omnipotente et d'une franc-maçonnerie omniprésente.

Aux côtés de Johnny Depp, tout droit sorti de "Sleepy Hollow" sans changer ni de look, ni de rôle, il y a Ian Holm, en médecin de la famille royale, qui est éblouissant.