Le tigre et la neige Italie 2005 – 118min.
Critique du film
La tigre e la neve
Un poète part pour l'Iraq afin d'y retrouver la femme de ses rêves. Comédie avec Robert Benigni et Jean Réno.
Attilio, poète lunaire et grand utopiste devant l'Eternel, rêve chaque nuit d'une femme idéale venant lui parler d'amour. Jusqu'au jour où il rencontre cette femme, en chair et en os, durant une conférence donnée par un de ses amis, iraquien d'origine. Ayant eu à peine le temps d'échanger quelques mots avec cette troublante créature, Attilio perd sa trace puis apprend peu après qu'elle a mystérieusement disparu au cours d'un voyage en Iraq. C'est alors qu'il décide de la retrouver, envers et contre tout, en se rendant dans ce pays ravagé par la guerre.
Après le sublime La vie est belle et un Pinocchio passablement raté, Robert Benigni revient avec une comédie douce-amère pas tout à fait réussie, dans laquelle il dirige également Jean Réno.
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Commentaires
En reprenant les bonnes ficelles de "La vita è bella" Benigni fait à nouveau un film émouvant
Les blaireaux qui osent critiquer ce film n'ont tout simplement rien capté ! Ce qui fait de Benigni un grand bonhomme, c'est qu'il sache raconter un histoire avec une telle simplicité. Son humour n'a d'égal que sa finesse. Les gens qui le trouvent trop exagéré n'ont tout simplement pas saisi son génie : il n'a pas besoin de pratiquer la masturbation intellectuelle pour retranscrire ses idées et ses sentiments.
C'est dommage que les gens en dehors de l'Italie ne le connaissent que pour "la vita è bella", même si c'est un pur chef-d'oeuvre, car il a près d'une dixaine de films à son palmarès en tant qu'acteur-réalisateur, tous aussi hilarants et simples les uns que les autres. En plus, c'est le seul comédien qui crie tout haut ce que les gens pensent tout bas, notamment en matière de politique et de religion. Lors de ses tournées en one-man show, il se produit dans des stades de foot, pleins à craquer ! Pendant plus de deux heures il fusille les politiciens, surtout Berlusconi, les gens pleurent littéralement de rire... C'est d'ailleurs le seul qui a osé faire un sketsch sur la bible, sujet très sensible dans la botte...
Bref, une fois de plus Roberto Benigni nous prouve que son cortex, son coeur et ses couilles son atteints d'éléphantiase !… Voir plus
Du Benigni-Braschi: tendre, drôe et juste...Pas étonnant que Attilio soit poète.
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