Killer Joe Etats-Unis 2011 – 103min.
Critique du film
Killer Joe
Endetté, un minable dealer engage un tueur pour éliminer sa mère et empocher l'argent de l'assurance. Réalisé par William Friedkin.
Endetté jusqu'au cou, Chris, un minable trafiquant de drogues sévissant dans les bas-quartiers de Dallas, ne trouve rien d'autre comme idée pour se procurer de l'argent, que de faire assassiner son indigne mère pour empocher les 50'000 dollars de l'assurance. Après avoir convaincu son abruti de père alcoolique (Thomas Haden Church) et la seconde épouse (Gina Gershon) de ce dernier avec laquelle il ne s'est jamais entendu, Chris contracte alors Joe Cooper (Matthew McConaughey), sorte d'ange de la mort, qui en dehors de ses heures de travail comme flic, propose ses services en tant que tueur à gages. Face à l'insolvabilité de Chris qui ne peut lui verser en avance ses émoluments, Joe propose alors une alternative: tant qu'il n'aura pas reçu son argent pour ce meurtre, il aura le droit d'abuser de la petite soeur de Chris, âgée de 12 ans...
Âmes sensibles s'abstenir: depuis plus de 40 ans, William Friedkin explore l'âme humaine dans toute sa noirceur. Après avoir retourné des millions de spectateurs, avec L'exorciste ou Cruising notamment, Friedkin pousse le bouchon encore plus loin avec ce film sordide, malsain mais terriblement jubilatoire dans lequel Gina Gershon, Thomas Haden Church et surtout Matthew McConaughey, dans le rôle de tueur pervers, sont époustouflants!
Votre note
Commentaires
On sourit - jaune parfois - en découvrant l'univers et les bassesses de cette bande de ploucs plus dégénérés les uns que les autres. Plus ils s'efforcent de s'en sortir, plus ils s'enfoncent. Un petit film provocateur, mais amusant.
"A quoi bon ce jeu de massacre? Et que dire de cette mysogine crasse?" s'interroge le critique du Temps. Et effectivement, on s'interroge devant ce film gore à litre effrayant d'hémoglobine -pas toujours de bonne qualité d'ailleurs- qui nous fait repenser à 'L'exorciste' film du précédent cinéaste. Le Monde lui voit au contraire dans ce film "un démiurge de l'adaptation littéraire, un ange de l'ambiguïté"...
<br>
<br>Il est vrai que si l'on se place du point de vue ironique, si on le prend au second degré, on peut s'amuser à regarder ce film et y prendre même un réel plaisir par l'ambiguïté des propos avancés: Killer Joe n'est finalement pas un si mauvais garçon, comme on le constate avec une fin surprenante, les organes génitaux présentés sur les photos font bien rire, comme à la scène plutôt hard malgré sa violence... Et quoiqu'il en soit de l'opinion finale qu'on peut avoir de ce film, on se dit que le Texas c'est un sacré monde et ses habitants y compris et qui ne donne guère envie d'y vivre...x(… Voir plus
Vous devez vous identifier pour déposer vos commentaires.
Login & Enregistrement