En marge de la Seconde Guerre mondiale, un autre conflit fait rage entre les jeunes de deux villages voisins.

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Mars 1944, dans une France encore sous l'occupation allemande, un conflit ne cesse de perdurer : celui qui oppose les jeunes villageois voisins de Langeverne et Velrans. Qu'il s'agisse de défendre son honneur ou son terrain de braconnage, les batailles stratégiquement préparées après la classe vont bon train et la collecte des boutons de l'adversaire reste le meilleur moyen de l'humilier. Une jeune fille s'installe dans le village; on la présente comme la filleule de la jolie commerçante (Laetitia Casta) fraîchement revenue de la capitale. Le chef de la bande, Lebrac, tombe sous le charme. Parallèlement, son instituteur (Guillaume Canet) semble ému du retour de la belle. Mais il y a un traître dans la bande, la peur de la délation plane sur le village. L'heure a sonné de choisir son camp. A chacun de montrer son vrai visage.

On entend venir de loin l'écho qui met en parallèle ceux qui résistent et ceux qui collaborent dans la bataille. Une imagerie des années 40 très carte postale, une profusion de bons sentiments et une tendance un peu facile à toujours présenter le traître sous la forme du petit gros ou du roux teigneux trop petit pour son costume de milicien et les gentils au sourire impeccable. Le ton est très manichéen et bien pensant, comme quand on articule trop pour parler à un enfant. Pour ceux qui ont survécu aux Choristes, du même Christophe Barratier, il y a même une petite piqûre de rappel en chanson.