Sandro (Andro Sakvarelidze) est un professeur de 40 ans qui vit encore avec ses parents, à Tbilissi. Suite à un énième rancard raté, Sandro fait la connaissance de Manana (Ia Sukhitashvili), la mère d’une d’un de ses élèves, dont il tombe amoureux. Mais Manana est mariée à un homme qui est en prison et est sur le point d’être libéré. Déterminé à conquérir la belle, Sandro s’engage dans une suite d’événements qui le conduisent à devenir le chauffeur de Tengo (Vakhtang Chachanidze), le mari de Manana, peu après sa libération. A force de côtoyer l’époux de l’élue de son cœur, Manana se rend compte qu’il sera impossible de lui prendre sa femme.

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C’est le second film du réalisateur ukrainien Levan Koguashvili, dont le premier film Street Days, avait déjà séduit le public. Plus léger mais malgré tout profond dans le traitement de ses personnages, Blind Dates est une comédie amère, teintée d’ironie à la structure narrative complexe et imprévisible, sans alourdir pour autant le jeu des acteurs. Andro Sakvarelidze apporte au personnage de Sandro un réalisme défaitiste avec son air impassible en toutes circonstances. Il n’a pas envie de jouer au jeu de l’amour et des rendez-vous répétés, jusqu’à cette rencontre qui va chambouler son quotidien. C’est à la fois doux et amer, juste et drôle, sans jamais déborder du cadre.