Le chef-d'oeuvre de Boris Vian prend vie sous la pellicule de Michel Gondry.

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Au coeur d'un Paris vibrant, effervescent et instable, Colin et Chloé s'aiment. Entourés de leurs amis, ils dégustent leur bonheur. Mais il leur faut faire vite, car Chloé est malade. Un nénuphar dans son poumon lui fait mal et bouleverse bientôt son monde et celui de son amant...

Qui d'autre que Michel Gondry pour adapter Boris Vian? Son histoire d'amour surréaliste nourrit partout, depuis des décennies, l'imaginaire des rêveurs. Voilà qu'elle prend vie en images, avec une justesse étrange, grâce au travail de Gondry. Incroyablement fidèle à sa source, L'écume des jours peine parfois au niveau du rythme et de la narration mais donne, comme le livre, un délicieux tournis. Il nous plonge dans un bricolage d'idées, de destins et d'humeurs, mis en mouvements par de folles inventions, celles de Vian d'abord et puis celles de Gondry. Entre une décoration étonnante et des animations stop-motion, le réalisateur recrée le décor du Paris de Vian où se fondent ses personnages, un monde où le travail dévore les hommes, où rien ne dure sauf le jazz, ni même l'amour qui ne vit qu'un instant.