Suite à la diffusion d’un message invitant les habitants de Chicago à aller rencontrer leur destin au-delà de la barrière de protection, Evelyn, qui a pris le contrôle de la ville, décide de fermer les portes. Pour protéger les citoyens et faire justice, elle commence une série de procès pour punir les anciens dirigeants, sous les yeux inquiets de Tris et Quatre. Déterminée à aller découvrir la vérité, Tris décide alors de monter avec quelques amis une évasion pour aller explorer les territoires au-delà du mur. Ils découvrent ainsi une société moderne, chargée de surveiller l’expérience de Chicago, censée sauver l’humanité en révélant les éléments les plus purs. Tris apprend ainsi qu’elle est l’unique clé de l’expérience…

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Le titre du deuxième film de la saga Divergente, L’Insurrection, rappelait celui de Hunger Games : L’Embrasement sorti deux ans plus tôt. Le troisième épisode, appelé Au-delà du mur, aurait pu sans problème voler le titre de la troisième aventure de Katniss, La Révolte Partie 1. Lui aussi adapté du dernier livre coupé en deux films, Divergente 3 continue donc les aventures des rebelles post-ado face aux adultes inconscients et dangereux, avec le vague commentaire politique (désormais bien connu) sur la liberté, le déterminisme social, et l’identité. Sans jamais vraiment prendre la peine d’aller au-delà du modeste cahier des charges, le réalisateur Robert Schwentke (réalisateur de L’Insurrection) emballe le spectacle avec suffisamment d’énergie pour séduire et amuser, et composer un film auquel il ne semble pas manquer la moitié de l’intrigue comme l’avant-dernier Hunger Games. Certainement pas de quoi en faire un vrai bon film, mais clairement assez pour s'amuser et reconnaître qu’on est loin de la catastrophe redoutée.