Condamné à mort pour meurtre, Callum Lynch se réveille dans le mystérieux laboratoire de la fondation Abstergo, dirigé par Alan Rikkin et sa fille Sofia. Celle-ci lui offre une seconde chance et une nouvelle vie, à une condition : qu’il accepte de se prêter à une expérience. Il découvre ainsi l’Animus, une incroyable machine qui lui permet d’être projeté dans l’Espagne du XVème siècle, en pleine Inquisition. Dans la peau de son ancêtre Aguilar de Nerha, membre de la mystérieuse société secrète des Assassins, il est censé retrouver un artefact aux pouvoirs étonnants, convoité par l’Ordre des Templiers…

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Warcraft l’a rappelé cette année et Resident Evil : Chapitre final le hurlera début 2017 : attendre d’un blockbuster hollywoodien une belle adaptation de jeu vidéo est une douloureuse illusion. Assassin’s Creed n’est pourtant pas une idée stupide sur le papier : les acteurs réunis (Michael Fassbender, Marion Cotillard, Jeremy Irons) sont impressionnants, et plusieurs moments saisissants rappellent que Justin Kurzel (Macbeth) a un sens de la mise en scène remarquable. Mais cette adaptation du jeu d’Ubisoft ressemble à s’y méprendre à un blockbuster ordinaire, tiraillé entre des ambitions évidentes et des obligations de spectacle. D’où une aventure mal ficelée, mal montée, mal rythmée, qui manque cruellement d’âme. Assassin’s Creed se prend trop au sérieux dans ses grandes scènes de dialogues dans le présent et ne prend pas suffisamment au sérieux l’héritage du jeu (l’aventure et l’adrénaline des séquences dans le passé, réduites ici à quelques moments mous et à peine utiles à l’intrigue).