Cake Etats-Unis 2014 – 102min.
Critique du film
Cake
A la suite d’un violent accident de voiture qui a totalement brisé sa vie, Claire Bennett souffre de douleurs chroniques au dos et dans les jambes. Une situation qui a mis fin à son mariage et entraîné une addiction aux médicaments, seul moyen pour elle de trouver un quelconque répit de l’enfer qu’est devenu son corps. Lorsqu’elle commence à rassembler les détails du suicide de Nina, une jeune mère de son groupe de discussions, elle se laisse peu à peu happer par ses propres démons…
Depuis la présentation de Cake à Toronto en septembre 2014, la performance de Jennifer Aniston est sur toutes les lèvres : privée de maquillages, destinée aux Oscars, ce serait la réinvention totale d’une comédienne confortablement installée dans l’usine des comédies hollywoodiennes sans saveur. Mais la success story, qui se sera par ailleurs arrêtée à une nomination aux Golden Globes, n’est pas si spectaculaire. Car Cake rappelle seulement que Jennifer Aniston a aussi brillé dans les très beaux et indépendants The Good Girl et Friends with money, à une époque où sa carrière cinéma s’envolait à peine. Dans la même veine, le film de Daniel Barnz lui offre un rôle en or, tour à tour drôle et tragique, léger et grave. Entourée de très solides seconds rôles, à commencer par Adriana Barraza, nommée aux Oscars pour Babel, elle permet à un scénario sinon assez attendu, voire très maladroit dans les scènes d’hallucination, de prendre vie d’une bien belle manière.
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