1916, Jordanie. Au loin, la guerre fait rage. Le jeune Theeb vit dans un campement de Bédouins en plein désert avec son grand frère Hussein, chargé de son éducation depuis la mort de leur père. Lorsqu’un officier britannique, parti à la recherche d’un vieux puits abandonné avec un guide, s’arrête dans leur camp, Hussein accepte de l’aider dans sa quête. Fasciné par l’étranger, Theeb s’embarque avec son frère dans ce voyage périlleux à travers les étendues désertiques où règnent les brigands…

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Pas étonnant que Theeb séduise d’abord par la beauté renversante et envoûtante de ses décors : le film a été tourné dans la vallée de Wadi Rum, où a été filmé Laurence d’Arabie et a servi depuis à figurer d’autres planètes pour les films de science-fiction hollywoodiens. Un cadre fantastique pour le premier film du Jordanien Naji Abu Nowar, qui a choisi des acteurs non-professionnels pour raconter l’histoire d’un enfant pris malgré lui dans des événements tragiques qui vont l’obliger à grandir dans la violence. Un refrain bien connu qui a en plus bien du mal à s’incarner dans les yeux de l’interprète de Theeb, Jacir Eid Al-Hwietat. Et s’il démontre un réel sens de la mise en scène, le réalisateur ne parvient pas à véritablement mener son intrigue et aller au bout de ses enjeux.