C’est l’histoire d’un assassin nommé « sans tripes », qui erre dans la campagne pour échapper aux autorités. D’une juge qui tente de trouver la vérité dans une étrange histoire de meubles, de vache, d’olivier et de génie au service d’un homme mal intentionné. De gens ordinaires qui habitent dans des immeubles ordinaires, et d’un chien qui arrive dans leurs vies. C’est l’histoire presque connue d’une Schéhérazade, qui raconte à son impitoyable Roi de nombreuses histoires afin de survivre un autre jour.

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Après le choc du Volume 1 des Mille et une nuits de Michel Gomes, d’une folie et férocité incroyables, ce Volume 2, sous-titré Le Désolé, fait figure de déception. Moins dense, moins grand, moins exaltant, ce deuxième volet est une escale imparfaite et maladroite qui s’attarde longuement sur trois histoires là où L’Inquiet multipliait les digressions, parenthèses et tonalités pour composer une œuvre étonnante et inclassable. Moins maîtrisé et plus didactique, le deuxième volet s’enlise dans trois histoires inégales (une ennuyeuse fuite, un procès incroyable, des chroniques d’immeubles pas bien passionnantes) qui ne parviennent jamais vraiment à fonctionner ensemble. Une nécessite donc : visionner le troisième et dernier opus afin de comprendre, si possible, la pensée et l’ambition derrière cette trilogie aussi fabuleuse qu’insensée.