Abandonnée par sa mère à sa naissance, Elisa cherche désespérément à la rencontrer. Ayant retrouvé sa trace à Dunkerque, elle apprend que celle-ci ne désire pas dévoiler son identité. Incapable d’avancer dans sa vie de mère et de femme, elle décide d’emménager à Dunkerque avec son fils Noé, alors que son couple est fragile. Elle reprend son activité de kinésithérapeute et tente de commencer une nouvelle vie, sans se douter que sa route croisera finalement celle de sa mère biologique…

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Je vous souhaite d’être follement aimée est à l’image de ses deux magnifiques actrices principales, Céline Sallette et Anne Benoit : d’une beauté mystérieuse, envoûtante car étrangère, à la fois douce et brutale. Actrice chez Olivier Assayas dans Paris s’éveille en 1991, Ounie Lecompte avait marqué les esprits avec son premier film, Une vie toute neuve, sur le parcours d’une enfant coréenne adoptée. Ce thème cher à son cœur de la famille absente et du déracinement est à nouveau au centre de l’histoire, installée cette fois-ci en France comme pour prolonger son précédent film. Et c’est avec cette sensibilité (elle filme les corps et les séances de kinésithérapie avec beaucoup d’adresse) et cette retenue que la réalisatrice fait de cette histoire parfois artificielle, qui repose trop sur les coïncidences et les scènes attendues, un film à l’émotion diffuse, qui touche droit au cœur.