Le nouveau France 2015 – 81min.

Critique du film

Le nouveau

Critique du film: Geoffrey Crété

La première semaine du timide Benoit dans son nouveau collège parisien ne se passe pas comme prévu. Malmené par la bande de Charles et des autres garçons populaires, il se retrouve bien vite obligé à fréquenter Joshua et quelques autres énergumènes, eux aussi rejetés par leurs camarades. Lorsque son oncle, un trentenaire qui occupe le canapé de ses parents, lui propose d’organiser une soirée pour le rendre populaire, Benoît se persuade qu’il pourra ainsi séduire Joanna, la jolie suédoise de la classe de laquelle il s’est rapprochée lors d’un exercice.

Le Nouveau est comme ses mômes : on a d’abord peur qu’il soit bruyant et simplet, voire insupportable, mais il se révèle vite honnête, tendre, et même très drôle si on lui donne un peu d’attention. Pour son premier film, Rudi Rosenberg signe une charmante comédie dans le sillage du cinéma indépendant américain, illuminé par les défauts et maladresses de ses héros joyeusement décalés. A ce petit jeu, le réalisateur se montre particulièrement doué tant il génère une énergie de groupe formidable : Rephael Ghrenassia, Joshua Raccah, Géraldine Martineau, Guillaume Cloud Roussel, Johanna Lindstedt et Eytan Chiche forment à l’écran une petite bande réjouissante, d’une fraîcheur irrésistible. Ils permettent au Nouveau de tirer le meilleur d’un scénario sinon convenu, qui menace à tout moment de s’écrouler tant il est fragile.

15.12.2015

4

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Commentaires

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deareleonore

il y a 8 ans

Pénible !


aude86

il y a 8 ans

Joli film sur la difficulté d'être nouveau dans un collège, de trouver sa place, en étant de nature réservée. C'est mignon et c'est drôle, j'ai passé un bon moment.


CineFiliK

il y a 8 ans

Pensée du jour : L’adolescence, une " tronche" de vie

Le blondinet Benoît vient d’arriver dans la classe. Pas laid, pas bête, un peu timide, il peine à s’intégrer, lesté par son statut de petit nouveau. Alors qu’il opère un rapprochement progressif auprès de la désirable Johanna, Suédoise un peu perdue, c’est le boulet Joshua qui s’agrippe à ses baskets et l’entraîne dans son sillon.
Age nourricier et traumatisant, l’adolescence est une étape obligée dont on se passerait bien sur le moment. Premiers enjeux, premiers émois, premières déceptions. Perte de l’innocence, perte des illusions. Une période plus cruelle que tendre, peuplée d’êtres affreux, sales et méchants, ainsi que d’amitiés naissantes. S’appuyant sur des novices transpirant la fraîcheur, le film rend un hommage fidèle et sans esbroufe à cette jeunesse. Sur un air des copains d’abord, son côté régressif s’avère au final moins drôle que touchant.

7/10
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