Susan Cooper forme avec le beau Finn un duo de choc à la CIA : elle, derrière son écran d’ordinateur, use de son expertise, et lui, de ses charmes et ses muscles sur le terrain. Mais suite à une mission qui tourne mal, l'identité de tous les agents infiltrés en Europe est dévoilée, rendant leur travail impossible. Pire : la redoutable Rayna Boyanov s'apprête à vendre des codes nucléaires. Déterminée à aider son agence, qui a perdu tous ses moyens, Susan se porte volontaire pour rassembler des informations sur le terrain. Elle débarque ainsi sous une fausse identité en Europe, afin d'approcher Boyanov...

Galerie de photos

Dans Mes meilleures amies, Melissa McCarthy était un second rôle mémorable, couronné par une improbable nomination aux Oscars. Dans Les Flingueuses, elle formait avec Sandra Bullock un duo insolite et explosif. Dans Spy, sa troisième collaboration avec le réalisateur Paul Feig avant leur SOS Fantômes féminin prévu pour 2016, la comédienne désormais superstar possède l’écran sans demi-mesure. Pastiche bienveillant de James Bond, la comédie d’espionnage a l’intelligence de ne pas s’engouffrer dans la voie de la parodie pure, qui ridiculise ses personnages et ses enjeux jusqu’à ne plus être qu’une carcasse vide, sans aucun autre moteur que le rire. Au contraire, Spy existe grâce à une héroïne à la fois drôle et touchante, maladroite mais pas idiote, qui illustre une nouvelle fois le sous-texte féministe du metteur en scène. La formule ne surprendra plus personne, pas plus qu’elle ne séduira ceux qui étaient insensibles aux précédentes aventures de Paul Feig avec sa muse Melissa McCarthy ; mais elle a le mérite de se bonifier au fil des années et des succès monstrueux.