Los Angeles, 1984. Envoyé par John Connor, le leader de la résistance dans un futur dominé par d’impitoyables machines, Kyle Reese se retrouve dans le passé avec pour seule mission de sauver Sarah Connor, la mère de John. Mais rien ne se passe comme prévu : accueilli par un modèle de Terminator, il comprend que l’histoire a été réécrite par Skynet lorsque Sarah le sauve, aidée par un Terminator devenu son seul allié depuis son enfance. Leur ultime chance d’empêcher le Jugement dernier : stopper Genisys, la nouvelle forme qu’a pris Skynet pour prendre le contrôle de la planète.

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A la question du remake, du reboot ou de la simple suite, Terminator Genisys répond par une solution absolue : remettre en scène les moments cultes du premier épisode pour redémarrer la franchise avec de nouveaux ingrédients, et ouvrir une nouvelle ligne temporelle afin d’offrir à la saga de nouvelles possibilités. Après Terminator Renaissance, pétri de belles intentions mais profondément raté, Genisys tente ainsi de se réapproprier les grandes figures de l’histoire de James Cameron – Sarah Connor, les décors urbains, les voyages dans le temps. Mission presque remplie dans cette superproduction lisse, efficace et ordinaire, qui souffre néanmoins d'une surcharge à tous les niveaux. Après une première partie engageante, ce cinquième épisode s’enfonce ainsi dans une intrigue téléphonée, alterne les plaisanteries lourdes et les scènes d’action sans grande originalité, multiplie les voyages dans le temps et les explications poussives, et donne à réfléchir sur la différence entre hommage et fan service. Le cahier des charges est toutefois rempli avec une certaine honnêteté, en grande partie grâce à une légèreté omniprésente qui, en plus de dénoter avec le premier degré imbuvable de Renaissance, est parfaitement en phase avec une franchise inoffensive qui a perdu toute sa magie.