Ballerina Canada, France 2016 – 90min.
Critique du film
Ballerina
Malheureuse dans son orphelinat de Bretagne, Félicie ne rêve que d’une chose : devenir danseuse. Avec son meilleur ami Victor, elle parvient enfin à s’échapper, direction Paris, la ville où tout est possible. Alors que la tour Eiffel est en pleine construction, Félicie s’infiltre dans l’école prestigieuse de l’opéra Garnier, déterminée à vivre son rêve. Elle se retrouve ainsi parmi les candidates pour le prochain ballet, pour une compétition qui se révèlera plein de surprises…
Avertissement : Ballerina est exclusivement réservé aux enfants. L’adulte qui les accompagnera devra se préparer à affronter un torrent de bons sentiments et de gags innocents, avec une grande et belle leçon de vie manichéenne sur le pouvoir des rêves. Certes, le programme est habituel pour les amateurs de film d’animation, mais la production Gaumont made in France, réalisée par Eric Summer et Eric Warin, va un peu trop loin. On sent bien que la vision d’un Paris d’époque, avec une tour Eiffel et la Statue de la Liberté en construction, a été au cœur des ambitions du projet, mais il en faudra plus plus avaler cette fable qui manque terriblement d’imagination. Des orphelins à la méchante mégère, Ballerina ne raconte rien de bien amusant ou nouveau, et ne le fait même pas avec inspiration.
Votre note
Commentaires
Très très bon film, très poétique.
J'ai vraiment beaucoup rit et l'histoire était vraiment bien.
Dernière modification il y a 5 ans
À première vue le film est sympa et beaucoup aprecié par les enfants (aucun bruit en salle pendant tout le film). Par contre les messages véhiculés me font beaucoup réfléchir.
On commence en apprenant que ce n'est pas si grave voler et tricher pour realiser un rêve. Ensuite l'amitié ne sert pas à grand chose et surtout il ne faut jamais croire aux enfants. Les 10 minutes du film sont les plus absurdes et terminent avec un adulte qui assomme un enfant et essaie de toutes ses forces d'en tuer un autre avec un gros marteau.
Déçu aussi de la musique; il s'agit bel et bien d'un film sur le ballet classique mais à part le lac des cygnes on a l'impression d'être dans un cours de dance moderne.… Voir plus
Félicie aussi
Bretagne, fin du XIXème siècle: Félicie et Victor sont orphelins et hébergés dans un couvent. Mais tous deux inspirent à d'autres désirs: ingénieur pour le jeune homme passionné par De Vinci et danseuse étoile classique pour la demoiselle. Parvenant à s'enfuir de leur "prison", ils se rendent à Paris où les attend leur destinée.
L'animation "en mode musique", acte 1: en attendant Sing, sorte de the Voice animalier, c'est la danse et son rude code de déontologie qui est sujet de notre récit. Ou comment réussir à franchir plusieurs paliers pour pouvoir peut-être décrocher la lune, en l'occurrence ici un rôle dans un célèbre ballet pour seconder la danseuse étoile.
Plusieurs thématiques rappelleront à la fois Cendrillon et Black Swan: la pauvreté, la jalousie et l'esprit de compétition. Sauf qu'ici, il n'y a pas de schizophrénie en jeu et que le ton conviendra aux petites filles ayant les mêmes désirs que notre héroïne. Les vraies danseuses souriront sans doute face à ce mode de sélection "Dance Academy" mais seront plus touchées par un personnage en particulier, illustration de Cendrillon adulte, et qui influencera fortement le destin de Félicie.
Au final, si vous recherchez un instant de détente sans situation larmoyante, ni chichi et avec une pointe d'humour non négligeable, cette coproduction franco-canadienne est à recommander...… Voir plus
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