Diamant noir Belgique, France 2016 – 115min.
Critique du film
Diamant noir
Venu d’une grande et riche famille de diamantaires, Pier Ulmann a décidé de mener une vie de larcins à Paris, où il utilise ses facultés peu ordinaires pour des cambriolages avec l’aide de son ami Rachid. Lorsqu’il apprend le décès de son père, il retourne à Anvers, où il est considéré comme la bête noire du clan. Assoiffé de vengeance, il accepte l’offre d’un cousin, pour rénover les bureaux de la firme Ullman, afin de planifier un vol avec Rachid. Mais sa tâche se complique au fur et à mesure de son immersion...
Le premier film d’Arthur Harari ne laisse pas insensible. Dès les premières minutes, exagérément stylisées et sanglantes, Diamant noir frappe par sa personnalité, sa force, et son étrangeté. L’étrange visage de Niels Schneider, vu dans Les Amours imaginaires de Xavier Dolan, est le cœur de ce thriller et film de vengeance familial, qui manipule les codes du genre tout en essayant d’y injecter une étrangeté saisissante. La volonté très appuyée d’en faire une grande tragédie pousse le film à s’enfermer dans un certain maniérisme, avec des effets appuyés à outrance, et une tendance à transformer la chose en exercice de style froid, parfois creux. Mais Diamant noir, avec ses qualités formelles et malgré ses défauts, marque surtout l’entrée sur la scène d’un réalisateur à suivre, Arthur Harari.
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