Faut pas lui dire Belgique 2016 – 96min.
Critique du film
Faut pas lui dire
Cousines et meilleures amies, Laura, Eve, Anouch et Yaël partagent aussi une vision de l’amour, qui mérite parfois quelques bons mensonges. Ce qui ne facilite pas leur vie amoureuse : business woman sûre d’elle, Laura est mère célibataire ; Eve est étouffée par un homme trop gentil ; Yaël est une romantique pure et dure ; et Anouch, une femme fatale décomplexée. Lorsqu’elles découvrent que le futur mari de Yaël la trompe, les trois amies sont face à un dilemme : faut-il dire lui la vérité, quitte à briser son bonheur ?
C’est un nouveau prototype de comédie dans l’air du temps, qui revendique son émancipation des codes du genre avec des personnages féminins libérés et décomplexés. En somme : une variation à peine plus inventive de la comédie romantique ordinaire. Premier film de Solange Cicurel, Faut pas lui dire ne prend donc aucun risque avec son quatuor d’héroïnes à la Sex & the City qui s’interroge sur la valeur de l’amour, du sexe, de la famille et de l’amitié. Tout ça manque cruellement d’originalité et d’inspiration, notamment parce que l’histoire se repose avec trop de complaisance sur de nouveaux stéréotypes, et manque d’esprit. Le public visé sera amusé, mais quitte à retrouver Camille Chamoux dans une comédie, autant revoir Les Gazelles, qu’elle avait co-écrit et qui était plus touchant et réussi.
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